Jonas & Nils. Le mensonge est dangereux, le risque est de finir sois-même par y croire.

J'aime être comme ça avec lui, tout le temps... Pas seulement coucher avec lui. Juste être avec lui, lui parler, le taquiner, rester avec lui dans un lit, dans ses bras, juste en sécurité, avec cette impression d'être seul au monde. C'est tout, c'est aussi simple que ça et ça me manque déjà de savoir qu'à un moment on va juste devoir reprendre notre rôle de gosses parfaits aux yeux de nos parents et qu'on ne va sûrement devoir se séparer. J'ai pas envie d'y penser, mais je suis déjà en manque de lui et ne pas le voir pendant un moment, ça me stress juste, surtout après tout ce qu'il m'a dit. Mais j'essaie d'oublier.

Je souris quand je le vois se lever et se mettre complètement nu. Je détourne le regard pendant qu'il le fait, un peu gêné, avant de me souvenir que j'étais bien loin de me priver cette nuit à l'hôtel et qu'après tout on est maintenant bien loin du moment où je dois juste me sentir con de le voir torse nu. Et au contraire, je me sens bête d'être encore gêné de le voir ainsi, alors que j'ai fais bien pire cette après-midi.

"Tu perds pas le nord... Je rêve où tu n'en loupe jamais une pour me voir à poil !"

Je ris avant de me lever à mon tour, content de voir que mon corps répond enfin normalement à mon cerveau, bien que j'ai encore l'impression d'avoir couru un marathon et je m'approche de lui pour l'embrasser rapidement. Je fais comme lui, j'enlève le reste de mes fringues, un peu moins à l'aise que lui, il faut bien l'admettre et je le suis. Il me prend la main et on quitte sa chambre et à cet instant précis, je me sens vraiment mal à l'aise. De me balader nu dans son couloir, je sais qu'on est seul et que personnes ne risque de nous voir comme ça. Mais je peux pas m'empêcher de lui presser le pas pour qu'on rentre au plus vite dans la salle de bain, à l'abris des regards indiscrets.

Je m'adosse au lavabo, le temps qu'il s'occupe de contrôler la température de l'eau de la douche et je profite qu'il ne puisse absolument pas le voir, pour admirer la vu splendide qu'il m'offre en étant de dos à moi. Merde, ce type de face comme de dos, y a rien à changer, il est tout simplement beau et ça me fout juste en l'air, parce que c'est juste un calvaire total de résister en permanence. J'essaie de reprendre mes esprits et remarque qu'il est dans la lune.

"ça va Jo' ?"

Je m'approche de lui et pose une main dans son dos en le caressant. J'embrasse son épaule du bout des lèvres  et je passe ma main sous l'eau pour vérifier si l'eau est bonne. Une fois que je juge qu'elle me convient, je rentre à l'intérieur en premier, parcouru par un frisson lorsque l'eau entre en contact avec ma peau et j'attrape sa main pour l'attirer vers moi.

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Je souris comme un con quand je l'entend me dire ça, ok c'est complètement ridicule, mais j'arrive pas à empêcher ce putain de sourire et j'en profite qu'il ne me regarde pas, qu'il me tourne le dos pour me laisser aller et continuer de sourire comme un idiot. C'est vraiment con d'être comme ça avec lui, d'avoir l'air aussi niais et de me sentir aussi gêné et à la fois heureux qu'il me dise ça. Je suis pas à l'aise quand il me sort des trucs comme ça, parce que je ne suis définitivement pas aussi à l'aise que lui.

"Je le fais pas exprès... Alors je te prierai d'arrêter d'agir comme un pervers s'il te plait !"

Je ris de bon coeur en le voyant me tirer la langue, mais j'essaie de rester sérieux après lui avoir dis ça et je prend un air faussement choqué de son attitude, un peu le genre que ma mère pourrait avoir. Complètement débile... Mais je m'en amuse juste, parce que je ne pense rien de que je lui dis, au contraire, j'apprécie un peu trop quand il me regarde de cette façon et je veux vraiment pas que ça change. Parce que même si je garde une gêne, elle disparaît peu à peu avec lui et je sais que je veux qu'il n'y ait que lui qui puisse me regarder de cette façon, parce qu'il n'y a finalement que lui qui compte à mes yeux. Je le laisse dans sa bulle l'espace de quelques secondes, mais je ressens très vite le besoin de l'avoir contre moi une nouvelle fois, c'est comme une drogue et j'ai déjà l'impression d'être en manque. J'ai besoin d'avoir une bonne dose de lui pour supporter le reste du temps où je serais séparé de lui et malgré la façon dont on peut agir par moment, avec violence, à ce taquiner, à se chercher. A cet instant j'ai juste envie d'être doux avec lui, même si je pense que c'est pas forcément son truc, j'en ai juste un immense besoin.

"A nous...? A qu-quoi ? Enfin si tu veux me le dire..."

Je le regarde en souriant légèrement, j'aimerai bien savoir ce à quoi il peut penser, mais ça m'inquiète aussi un peu en même temps, j'ai peur qu'il change d'avis, qu'il pense que c'est une connerie qu'on fait là, mais si s'en est peut être une... ça m'inquiète juste. Pourtant, je me blottis dans ses bras, où j'y suis bien, je le laisse passer ses mains autour de moi et les poser où il l'entend et j'enfouis ma tête dans son cou, que j'embrasse, alors que l'eau nous coule dessus trempant mes cheveux qui finisse par atterrir devant mes yeux.

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Ok, j'ai beau dire le contraire, mais je veux jamais qu'il arrête de me regarder et surtout de cette manière. ça sonne un peu pathétique d'être aussi accroc à la façon dont mon meilleur ami peut me regarder, mais il y a bien longtemps que je me suis fait à l'idée d'être assez pathétique quand il s'agit du regard que Jonas peut avoir sur moi et ce qu'il peut penser de moi ! J'aurai voulu être comme lui, réussir à être détaché, quasiment jamais m'attaché aux gens, que ça me passe au dessus toutes ses attentions à la con et la niaiserie et compagnie. Mais la vérité, c'est que quand c'est lui, je crève juste de tout ça et je peux pas m'empêcher d'être doux et complètement niais malgré tout et je me plait à croire que ça le gêne pas totalement, parce que pas une fois il m'a fait comprendre que ça pouvait être le cas.

"Dans ce cas... Je vais pas t'en empêcher, se serait pas sympa de ma part..."

Je hausse les épaules, je souris, mais j'essaie de faire comme si la façon dont il peut me regarder ne m'atteint pas tant que ça, alors que je sais que je pourrais prendre plaisir à me balader à poil rien que pour le plaisir qu'il le fasse. C'est quand même dingue de connaître tout de lui, le bon comme le mauvais, ses pires défauts et d'être toujours attiré par lui, de toujours avoir envie de lui, malgré le triste état dans lequel je ressors après avoir couché avec lui. Mais tout chez lui m'attire pas juste son corps, non sa personnalité aussi, enfin la vraie, celle dont je me plait à me dire que je suis le seul à connaître vraiment, pas celle qu'il adopte auprès de ses parents ou auprès des autres au lycée.

Je le regarde dans les yeux quand il commence à parler, malgré la crainte qui m'habite, je commence à m'habituer à la situation, à notre relation pas vraiment définissable et je crois pas pouvoir supporter qu'il me dise qu'il veut faire retour en arrière, j'aurai juste l'impression d'avoir été un jouet de plus et cette idée m'est insupportable. Mais malgré mes craintes je l'écoute et j'essaie de le regarder dans les yeux, mais mon regard se tourne bien vite vers autre chose, parce que je suis tout bonnement incapable de continuer à le fixer avec ce qu'il dit. Je suis partagé entre plusieurs émotions, je vais pas mentir, je suis heureux de ce qu'il me dit, de savoir que j'arrive à le rendre ne serait-ce qu'un peu accroc à moi également, de savoir que je lui plait en quelques sortes, mais ça me rend aussi un peu triste de savoir qu'il veut juste pas où plutôt qu'il a peur de s'attacher vraiment à quelqu'un, même à moi, malgré tout ce qu'il sait, malgré le fait qu'il sache que je serais bien incapable de faire quoi que se soit qui puisse lui faire du mal et que je serais tout bonnement incapable de l'abandonner un jour. Et ça me fait de la peine qu'il se pense faible, parce que je l'ai jamais pensé, bien au contraire et encore plus maintenant.

"Me déteste pas..." Ouais, c'est le premier truc qui me vient à dire, presque suppliant et complètement pathétique parce que c'est cette phrase qui reste en premier lieu dans ma mémoire, le fait qu'il ait envie de me détester... "Je suis désolé... Vraiment et je te trouve pas faible Jonas, bien au contraire... Et si je savais ce que je devais faire... pour que tu n'es pas l'impression de l'être, je le ferais et aussi pour que tu sois pas terrorisé, je le ferais aussi ! Parce que je veux juste que tu sois bien, pas que se soit douloureux pour toi, d'être avec moi..."

Je passe mes mains dans ses cheveux qui viennent se coller à son front à cause de l'eau, je le regarde dans les yeux, j'essaie de lui sourire, mais je crois que pour le coup, c'est juste un échec lamentable, alors je me contente de le caresser, de passer ma main dans ses cheveux et dans son dos. Mais je stoppe tout mouvement quand il parle de nouveau, j'ai l'impression de pas entendre clairement ce qu'il vient de me dire. J'ai même envie de me dire que j'ai juste du rêver, que ce qu'il vient de me dire, me pousse juste à avoir des hallucinations, mais pourtant il continu dans sa lancé et je comprends lentement, mais sûrement, que j'ai pas rêvé, que Jonas vient de faire ce que j'aurais jamais cru capable chez lui. Ce que j'espérais même pas vraiment en faite.

"T'es sérieux, vraiment ?" Et je me rends compte rapidement de ma connerie alors j'essaie de me reprendre rapidement. "Enfin non, désolé..." Je suis totalement incapable de m'exprimer clairement avec lui, de formuler des phrases claires et compréhensibles quand on parle vraiment, mais là, c'est encore pire que d'habitude. "Je... Enfin Jonas, tu sais très bien ce que je pense de toi... Enfin plutôt ce que je ressens pour toi... Tu sais à quel point tu comptes pour moi, que tu comptes plus que je ne l'aurai voulu à la base ! Je... je pourrais pas te repousser, parce que même si ça me fait juste... Bizarre que tu me demandes ça, parce que je m'y attendais pas du tout venant de ta part et surtout... Pas à moi... Tu sais bien que... Enfin que... que j'aimerai bien... Enfin j'veux dire sortir avec toi... Vraiment... Que tous sois... Simple, avec toi.."

Je crois que je pourrais presque rire de la situation, enfin si j'étais une personne extérieur, parce que là j'ai juste envie de me claquer la tête contre le mur de la douche tellement je me trouve con de réagir comme si j'avais douze ans alors que c'est plus le cas. De pas réussir à avoir l'air complètement détaché, non même pas ça, parce que je donnerais juste l'impression d'en avoir rien à
faire, alors que c'est loin d'être le cas. Mais au moins de pouvoir avoir une réaction normal, même si je sais pas vraiment ce que s'est d'avoir une réaction normal dans cette situation... Je sais
juste que j'espère que ses paroles elles sont vraies, qu'ils va pas les regretter, parce que la seule certitude que j'ai, c'est que j'ai vraiment envie de ça, que ça soit simple, d'être vraiment avec lui et de peut-être réussir à m'enlever de la tête que je suis juste un nom de plus sur la liste de ses conquêtes et que la seule différence que j'ai avec les autres, c'est qu'à moi, il me parle ! Juste être avec lui et que se soit simple !

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L'eau chaude continu toujours de me couler dessus, sur mes cheveux qui recouvre mon visage et qui doit me donner un air de chien mouillé dont je me fous bien actuellement, mais celle-ci est apaisante. Et j'ai juste envie de me blottir encore un peu plus dans les bras de Jonas, comme si c'était pas déjà assez, comme s'il ne me tenait pas déjà fermement contre lui, que je n'avais pas déjà mes mains autour de lui et que chacun de nos membres entraient en contact. Non c'est définitivement pas assez pour moi à cette instant, je ressens juste le besoin de l'attirer un peu plus vers moi, de mêler mes jambes aux siennes, de passer mes mains sur chaque parties de son corps que je peux atteindre et de poser ma tête sur son torse. Et si je le savais pas déjà, si j'en étais pas déjà sûr, je prend juste encore plus conscience que je peux juste pas me passer de ça, de lui et que je pourrais sûrement jamais. C'est simple, je n'y suis plus habitué et j'ai pas envie de l'être. Parce qu'on a grandit ensemble et que j'ai tout partagé avec lui et que j'ai encore envie de tout partager avec lui. Avec lui j'ai ris, pleurer, j'ai parlé de tout et rien, je lui ai confié ce que j'avais de plus cher, ce que j'osais même pas dire à haute voix et je veux encore pouvoir continuer à faire ça avec quelqu'un et il n'y a qu'avec lui que je veux le faire. Je veux continuer de penser à lui en premier quand j'ai quelque chose à partager, quand j'ai envie de rire ou que je suis simplement mal, que j'ai juste envie de parler ou de voir quelqu'un avec qui passé du temps à ne rien faire, mais simplement pour pas être seul. J'ai pas de mal pour m'attacher aux gens, mais il y en a peu qui compte vraiment pour moi et Jonas il fait parti de ces rares personnes depuis le premier jours où il est entré dans ma vie. Depuis qu'il a rendu mes dimanches à l'église, bien plus amusant qu'il ne l'était avant. Il m'a aidé à prendre un peu de confiance en moi, à être moins timide, à oser vivre, vraiment ! Parce que oui, j'ai la sensation qu'il n'y a qu'avec Jonas que j'ai vraiment vécu, que je me suis vraiment senti vivant et c'est pas juste parce que je suis complètement accroc à ce type et tout ce qu'il fait qu'il est lui, c'est pas juste parce que j'en suis complètement amoureux. Quoi qu'il en soit, je prends juste vraiment conscience que j'ai pas envie de perdre ce qu'on a... Si j'ai peur, c'est simplement de prendre le risque de le perdre. C'est pas du reste ! J'ai pas peur qu'il veuille que ça se sache et je m'en fou bien que ça se sache... J'ai pas non plus peur de vraiment définir notre relation ou de pas le faire d'ailleurs ! Du moment que je suis avec lui, je m'en fou de ce que ça donne, y a qu'avec lui que j'ai envie de dire merde au monde qui nous entoure. Avec lui et avec personne d'autres que j'ai envie de tous vivre et j'ai pas besoin de chercher trois jours pourquoi. La raison c'est que j'en suis juste complètement dingue, pour pas dire autres choses, que ça fait un moment que ça dure et que je veux bien accepter toute ses folies, du moment que je les fais avec lui.

« Tu m'imposes rien du tout Jonas, tout ça, si je le fais, c'est parce que je le veux... Tu crois pas ? Je le veux autant que toi... Si pas plus je dois avouer ! Y a rien qui me fais plus peur que l'idée de te perdre, parce que je me sens bien avec toi, j'ai l'impression que tout peut m'arriver, je m'en fou... Du moment que t'es avec moi ! Et ça depuis qu'on est gosse... Et tu sais que tant que tu voudras que je sois avec toi, je le serais, que je te laisserais jamais et que je t'accompagnerais aussi longtemps que tu le voudras et tu sais très bien pourquoi je ferais tout ça... Alors pas besoin de le dire pourquoi, mais je le ferais ! »

Avec Jonas, c'est toujours les montagnes russes, le grand huit. Parce qu'il est tout à fais capable de me sortir un truc qui va me blessé, sans vraiment le vouloir, comme de me dire qu'il préférerait me détester, pour ensuite me sortir quelque chose capable de faire exploser mon cœur, comme de dire que je suis sa vie... C'est un véritable yo-yo émotionnel.

On est peut-être capable de tout faire ensemble, de rire, de s'engueuler, de pleurer, de jouer, de coucher ensemble, et aussi de se rassurer mutuellement, du moins essayer, du mieux que l'on peut, parce que c'est tout les deux ce qu'on tente de faire après tout. De faire comprendre à l'autre que tout peut être plus simple, que ça le sera jamais vraiment, parce que ça n'a jamais été simple entre nous. Mais que c'est pas une obligation que se soit aussi compliqué si on le veut pas. Qu'on peut juste essayer d'avancer, sans trop se prendre de mur et voir où ça peut nous amener.

« Ouais... Bien sûr que je veux bien... Enfin tu sais bien que oui Jonas... C'est un peu évident quand même... »

Je ris légèrement, un peu nerveusement aussi parce que je me sens très con que se soit aussi évident que je puisse pas dire non, que j'en ai juste envie et il sait très bien pourquoi je serais dans l'incapacité de dire non à ça, même si ma raison me l'ordonnait.

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Les choses ne sont jamais complètement simple... Et encore moins pour moi j'ai l'impression ! C'est vrai, pourquoi fallait-il que bien qu'aillant des parents chrétien, je ne trouve pas mieux que d'être attiré par les mecs, enfin surtout par mon meilleur ami croyant aussi, qui se trouve être à la base le mec le plus hétéro que je connaisse et qu'en plus de ça je l'emmène dans toute la merde que ça peut-être. Je devrais m'en vouloir et c'est le cas, un peu, de compliquer à ce point sa vie en aillant finit par tout lui dire. Mais à côté de ça, j'arrive pas à m'attarder bien longtemps sur ce sentiment. Surtout là, dans cette douche avec lui, alors quil me regarde et m'embrasse ensuite. C'est tout bonnement impossible.

Je pousse un petit gémissement d'appréciation lorsqu'il m'embrasse le cou et je bascule la tête de l'autre côté pour lui laissé un meilleur accès et juste savourer la chose. Mais je le sens bien rapidement se frotter contre moi, nos membres qui se touchent et ce qu'il fait se transforme juste en doucement en douce torture, je suis parcouru de léger frissons de le sentir une nouvelle fois comme ça contre moi. Je voudrais être capable de l'arrêter, avant qu'il ne me rende une nouvelle fois complètement fou, mais à la place je le rapproche juste encore un peu plus de moi.

"Je suis désolé que ta vie parte en couille comme ça mon vieux... Non en faite je le suis pas vraiment..."

Je me mets à rire de lui, en le voyant agir de cette façon, incapable de rester sérieux plus de cinq minutes d'affilé, je crois qu'il a écoulé son temps là et qu'il peut plus tenir plus longtemps sans faire l'andouille, mais je dois bien admettre que sa réaction m'amuse et me détend un peu par la même occasion.

"Désolé... Je vais essayer de l'être un peu moins... Mais toi il va falloir que t'arrête de te frotter comme ça contre moi, parce que t'es encore une fois en train de me rendre complètement fou..."

Je continu de sourire comme un idiot et je pose mes mains sur ses deux joues quand je m'aperçois qu'elles sont un peu rouge. Je sais pas pourquoi il rougit comme ça, mais je le trouve juste adorable, ouais il aurait presque l'air innocent et presque l'air d'un ange, ouais je dis presque parce qu'il est quand même gentiment en train de m'allumer et ça, ça n'a rien d’angélique, c'est même plutôt tout le contraire. Je lui souris une dernière fois et en gardant son visage dans mes mains, je l'attire pour l'embrasser.

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Jonas est bien la seule personne avec qui il m'est impossible de rester sérieux bien longtemps, même quand j'essaie, que je prends sur moi pour ne pas rire à une de ses conneries, pour lui faire croire que ça ne m'intéresse pas ou qu'il m'exaspère à faire le crétin. Je craque toujours au bout d'un moment et part dans un fou rire, ce qui me rend absolument pas crédible quand je lui dis qu'il n'est pas drôle... Et encore une fois je craque, j'aurai essayé, mais c'est peine perdue. Mais je me dis que peu importe ce qu'il se passe avec lui, j'aurai au moins eut le plaisir de passer un temps incalculable à rire !

"Moi, sadique ? Et tu oses me dire ça en me regardant dans les yeux, alors que c'est un peu comme ton deuxième prénom ?" Je ris et l'embrasse sur la joue. "T'es pas obligé de leurs dire... Après tout, ça les regarde pas ! Tu peux juste... agir sans te cacher, ils comprendront tout seul bien assez vite ! Enfin je pense..."

Après tout c'est vrai, quand un mec sort avec une fille, il se sent pas obligé de faire une annonce publique. Alors pourquoi ça pourrait pas être aussi simple pour nous ? Au moins simple pour ça, qu'on agisse comme on en a envie et qu'on emmerde le reste. Ils verront bien ce qu'il y a à voir et comprendront bien ce qu'il y a à comprendre... Enfin c'est facile de penser ça à l'abris des regards, sous une douche avec Jonas, je suis pas sûr d'avoir le même courage le moment venu.

"Jonas..."

Ok échec total, à la base je voulais ma voix assuré et autoritaire, lui faire croire un minimum que j'étais énervé et non amusé et un poil trop allumé. Mais c'est finalement un long gémissement contenant son prénom qui est sorti de ma bouche. Trahissant totalement l'effet qu'il peut me faire en faisant ça.

"Tu n'es qu'un allumeur... C'est sadique de me chauffer comme tu le fais !"

Je soupire, de plaisir et de frustration, ce type va définitivement me rendre fou, si ce n'est pas déjà fais. Et j'ai juste envie de l'étrangler de le voir rire comme ça, que la situation l'amuse autant, je peux pas m'empêcher de lui lancer un regard noir. Mais l'instant d'après je colle mes lèvres sur les siennes pour l'embrasser et fait de moi-même des mouvements de bassin pour sentir sa main bouger contre mon membre. Je crois que je pourrais le détester de me rendre comme ça, aussi désireux... Mais il ne m'aura pas comme ça, s'il veut jouer, je peux tout autant le faire. Alors sans rompre le baiser, je glisse une de mes mains dans le bas de son dos, que je caresse du bout des doigts et de l'autre, je prend son membre en mains pour commencer de très lent vas et viens, histoire de le torturer un peu à mon tour.

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Oh ça oui il m'a bien montré comment l'être, c'est d'ailleurs la meilleure leçon qu'on m'est donné de ma vie et je la retiens parfaitement celle-là. J'aime me dire que Jonas me rend comme ça, moins sage, qu'il déteint un peu sur moi et que je deviens moins...sage par sa faute. Mais je trouve pas que c'est une mauvaise chose, j'aime bien être un emmerdeur, m'adonner au sadisme à mes heures perdues et faire chier le monde. Non, en réalité, il n'y à que à Jonas que j'aime faire subir ce côté de ma personnalité. J'aime le faire chier et lui rendre correctement toutes les misères qu'il peut me faire.

"Oui... J'avoue, mais seulement avec toi ! J'aime te rendre toutes les misères que tu peux me faire..."

Je lui répond avec un grand sourire pour appuyer mes dires et l'embrasse sur la joue. Ouais, j'aime définitivement qu'on passe notre temps à se chercher et j'aime encore plus quand c'est moi qui gagne.

"Je crois qu'il va falloir que je m'habitue aussi... A me dire ça et... à t'entendre le dire aussi... Sinon j'crois que je vais ... rester choquer, tout autant qu'eux d'autres... et se serait un peu con !"

Je ris parce que la situation est tout de même plutôt drôle, mais aussi un peu pour cacher mon malaise. Parce que c'est vrai, j'ai pas l'habitude de l'entendre dire ça et j'ai encore moins l'habitude de me dire que Jonas a décidé de vraiment donner un nom à notre relation... Je pensais pas que ça lui viendrais aussi vite, à vrai dire je pensais pas que ça lui viendrais. Mais c'est pas pour me déplaire après tout, si on m'avait demandé à moi, évidemment que j'aurai voulu tout ça. Il me faut juste un peu de temps à moi aussi, pour me dire que c'est vraiment comme ça, pour m'habituer et pour accepter le fais je sois plus juste le meilleur ami de Jonas, mais un peu plus. Mais rien de tout ça, n'est pour me gênait, bien au contraire.

Je gémis doucement et pousse de long soupire sous ses vas et viens. Comment je pourrais ne serais-ce qu'essayer de lui en vouloir deux secondes quand il me fait ça, quand il me touche de la façon la plus sadique qu'il soit, mais aussi la plus délicieuse. Ouais, je crois que je pourrais jamais être énervé contre lui s'il me fait ça, détails que je ferais mieux de garder pour moi, mais j'ai comme l'impression qu'il le sait déjà. Qu'il se doute bien de l'effet qu'il me fait et de la façon dont il arrive si facilement à me soumettre à sa volonté, à partir du moment où il me touche.

"Tu ne crois quand même pas que je vais te laisser faire... sans en profiter à mon tour... Et puis je pourrais faire bien pire..."

Je lui souris et répond à son baisé, en léchant du bout de la langues ses lèvres. Je voudrais continuer encore un peu ma torture et continuer de le caresser aussi lentement que possible pour le rendre fou, mais j'accélère finalement, juste pour le plaisir de l'entendre gémir.

Jonas & Nils. Le mensonge est dangereux, le risque est de finir sois-même par y croire.

Pas être bien compliqué, c'est plus facile à dire, qu'à pensé, enfin surtout pour moi. Parce que même si je le veux tous ça, c'est quand même pas la chose la plus simple au monde. Parce qu'à l'instant précis où tout le monde saura pour nous, ils sauront aussi pour moi et je suis bien moins confiant à propos de ça. Parce que peut importe ce que les gens pourront pensé, qu'on est vraiment ensemble, que je suis le petit ami de Jonas, ou même juste un plan cul de plus. Il sauront juste que je suis gay... Et d'ailleurs, si tout le monde pensait que je suis qu'un plan cul, comme toutes les personnes avec qui il a put être ensemble, je ne sais vraiment pas comment je réagirais. Mais je me dis qu'avec Jonas, je peux bien le faire.

"Ouais... Enfin non... Non ça devrait pas être bien compliqué... Hein ?... Quoi... NON ! Jamais... Enfin si... Peut-être, un peu ... juste... juste un peu... Oh et puis pourquoi tu veux savoir ça t'abord !"

Ok je suis tellement gêné de sa question que ma seule réaction est de m'énervé comme un gamin de dix ans qui ferait du boudin. Je me redresse un peu pour le regarder en fronçant les sourcils et en prenant une mine boudeuse qui me donne sûrement l'air d'un crétin. Et je rougis aussi, comme un crétin, d'avoir été aussi pris au dépourvu par sa question et de ne même pas avoir réussi à la contourner pour ne pas avoir à y répondre clairement.

"T'es vraiment sûr de vouloir voir Jonas... Parce que je sais pas, je pourrais, par exemple reprendre ce que j'ai arrêté tout à l'heure, prendre un malin plaisir à te rendre complètement fou, juste avec ma bouche et finalement tout arrêter, avant que tu ne craques totalement..."

Je lui ai murmuré tout ça à l'oreille et je devrais avoir honte d'agir ainsi, parce que là, c'est clairement moi qui le chauffe, mais non, je n'ai pas honte, même pas deux secondes, à la place, je me redresse un peu et le regarde avec un léger sourire avant de m'emparer une nouvelle fois de ses lèvres et de continuer de m'occuper avec soin de son membre, enchaînant toujours les vas et viens, accélérant et ralentissant, presque jusqu'à arrêter de temps en temps.

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Ok, je n'aime pas du tout la tournure que prennent les choses, mais lui ça l'éclate, je le déteste ! A qui je vais faire croire ça... Et puis lui il croit quoi, j'étais attiré par lui évidemment que je pensais à lui autrement que comme un ami... Bon jamais rien de bien méchant, j'avais déjà bien assez honte comme ça d'être attiré par mon meilleur pote. Et c'est vrai qu'il m'est arrivé de le regarder un peu différemment que comme un simple ami ou que j'ai déjà imaginé ce que ça pourrait être que d'être avec lui !

"Non, je t'ai jamais espionné... C'est pas mon genre à moi... Et j'avais... j'avais déjà bien assez honte comme ça. Mais... Bon il m'arrivait peut-être un peu de te regarder un peu trop souvent et je pensais aussi à ce que ça pourrait être d'être avec toi... comme ça... Oh et puis t'es trop curieux... Dis tu crois vraiment que c'est le moment de me dire que tu mates les filles sous la douche alors que je suis sous une douche avec toi ?"

Je lève les yeux au ciel et me détache un peu de lui, pour lui faire croire que je lui en veut. C'est pas vraiment le cas... étrangement, non ça ne l'est pas. Mais lui prend un malin plaisir à me mettre mal à l'aise, il me donne l'impression que c'est le truc qui lui donne la motivation de se lever le matin, de pouvoir me faire chier et je déteste quand il y arrive aussi facilement. Alors comme un gamin, je retourne mon nez et boude, qu'il puisse réussir aussi facilement son coup.

"Tu l'auras voulu bébé... Ne vient pas te plaindre après..."

Je suis pas décidé à arrêter de le torturer, même si à vrai dire mon envie première, c'est de lui faire du bien, en le torturant un peu avant, c'est encore mieux. Et je devrais me sentir gêné d'être aussi sûr de moi comme ça, de me comporter d'une façon aussi dévergondée. Mais même pas, j'ai juste envie de lui, encore une fois et je ne m'en prive pas. Je m'éloigne un peu de lui et le regarde avec un large sourire avant de me décider à me mettre, une nouvelle fois à genoux fasse à lui et je ne me sens même pas ridicule. Je prend une nouvelle fois mon temps, histoire de le torturer encore un peu. Je continu mes mouvements, simplement avec ma main, très lentement pour le frustrer encore un peu et je me décide à le prendre une nouvelle fois en bouche, sans jamais le quitter des yeux et à accélérer mes mouvements sur lui. L'eau continu de me tomber sur le visage et mes cheveux recouvre pratiquement mes yeux, mais j'ai pas besoin de le voir pour savoir l'effet que ça lui fait et c'est assez plaisant.

Jonas & Nils. Le mensonge est dangereux, le risque est de finir sois-même par y croire.

Une anecdote un peu glauque... Il est marrant lui, je faisais tout pour pas y penser moi, y a encore pas si longtemps que ça, je voulais qu'une chose, c'est qu'il m'attire plus autant, que j'arrive à me le sortir de la tête et je faisais tout pour. C'est mon meilleur ami et j'avais juste honte de penser à lui comme ça. Pourtant, j'ai bien un truc un peu honteux et en y repensant je rougis comme un con, il va se foutre encore une fois de ma gueule et cette fois-ci se sera de ma faute, mais autant le lui dire, il va pas me lâcher s'il voit que je suis gêné.

"Mais je suis sage ! Ok... c'était pas ma faute et c'était inconscient, mais une fois j'ai rêvé de toi... et moi et... c'était... à l'église... c'était rien de spécial... mais voilà... t'es content ?

Je me sens comme un con de lui avoir dis ça et en le disant à haute voix, je m'aperçois que c'est vraiment très... Bizarre ! Je rougis toujours autant et je détourne le regard pour pas avoir à le regarder. J'enfouirai ma tête dans son cou comme un rien pour avoir un peu de réconfort et oublier ce que je viens de dire. Mais je le fais pas, parce que j'oublis pas que je suis sensé être en colère contre lui.

"Les contextes se rejoignent ? Parce que même là t'as envie d'espionner les filles sous la douche ?"

Ok j'abandonne rapidement mon petit jeu, pour en commencer un bien plus amusant et intéressant. Je suis partagé entre l'envie de le torturer juste un peu plus, de la même façon qu'il peut le faire avec moi, mais d'une façon encore plus cruelle, qui pourrait complètement le rendre dingue, mais d'un autre côté, j'ai juste envie de lui donner ce qu'il veut, du plaisir. Et ses gémissements et son visage pendant que je lui fais ça, ne m'aide pas vraiment à rester dans l'optique de juste vouloir me venger. Je reporte juste mon attention sur ce que je fais, j'y prend le plus grand soins juste pour continuer à l'entendre gémir. A cette instant, j'ai juste aucune honte de ce que je suis en train de faire, être aussi entreprenant, se sera sûrement le cas, une fois la chose terminé, une fois que je serais revenue à la réalité, mais pour le moment c'est pas le cas, je suis juste contrôlé par mon envie de lui faire du bien.

Jonas & Nils. Le mensonge est dangereux, le risque est de finir sois-même par y croire.

J'avais espéré l'espace de deux secondes qu'il se contenterait de cette réponse et me laisserait tranquille. Mais il faut bien se rendre à l'évidence, je suis bien naïf et je connais Jonas par coeur et je sais qu'il ne se contente pas de si peur quand il peut avoir bien plus d'informations pour continuer de m'embêter. Je soupir et baisse la tête, de toute façon pour maintenant, je peux bien tout dire, il continuera sûrement à se foutre à vie de ma poire, mais j'ai l'habitude et puis ça restera entre nous.

"Non bien sûr que non ! C'est l'église quand même... Et puis je m'en serais trop voulu d'avoir rêvé qu'on faisait ça... C'est qu'on était ensemble dans un coin et qu'on... était très proche et on s'embrassait... Voilà !"

Je rougis encore plus fortement, c'est vraiment embrassant de devoir avouer tout ça. C'est vrai que je n'en suis plus à vraiment devoir caché ce que je pense de Jonas vu notre relation. Mais j'ai toujours du mal à lui avouer ce qui pouvait se passer dans ma tête avant, quand lui ne se doutait absolument de rien du tout, qu'il me voyait juste comme son ami et c'est tout et j'ai toujours peur qu'il prenne peur et me prenne pour un psychopathe.

"OK... ta façon de te rattraper est complètement nul, mais malheureusement pour moi... ça marche ! Et c'est toi... l'idiot !"

Non c'est bel et bien moi l'idiot ! Surtout si je ne peux même pas faire semblant d'être en colère contre lui plus de trois secondes. Il a définitivement le pouvoir sur moi et si ça continu comme ça, je vais devenir un vrai con incapable d'être en colère contre lui. Mais je dois bien l'avouer, il sait toujours comment s'y prendre pour me calmer !

Je souris, contre son membre à sa phrase. Je crois que si je m'arrête, le premier à mourir ne serait pas moi vu l'état dans lequel il est. Mais je ne le ferais pas, parce que j'aime me dire que c'est moi qui le mets dans cette état, que c'est grâce à ce que je lui fais, qu'il devient fou et que ses gémissements son pour moi, j'aime aussi entendre mon prénom sorti de sa bouche. Alors non, je ne suis définitivement pas assez sadique pour tout arrêter et le laisser comme ça. Non je vais juste lui donner ce qu'il veut, l'amener à la jouissance grâce à ma bouche, profiter des sons qui sortent de sa bouche et qui me font de l'effet. Non sans le taquiner encore un peu. Après quelques autres vas et viens, je m'arrête complètement de le toucher avec ma bouche, la gardant juste à quelques centimètres de son membre et je le regarde avec un large sourire.

"Tu me tuerais, vraiment ? Si là je me levais et que j'arrêtais tout, complètement."

Je le regarde avec un large sourire. Mon dieu, mais je ne sais vraiment plus me tenir quand il s'agit de  Jonas et des différentes tortures que je peux lui infliger. Je continu de rester là l'espace de quelques secondes, sans bouger, je passe par moment discrètement ma langue sur son membre pour le rendre un peu plus fou, avant de finalement le reprendre en bouche. Ouais, je suis sadique, peut être autant que lui au final, mais je suis pas un salaud, j'ai définitivement pas le coeur à le laisser dans cet état.

Jonas & Nils. Le mensonge est dangereux, le risque est de finir sois-même par y croire.

D'accord, voilà pourquoi j'adore tellement Jonas, mais vraiment ! Pour sa capacité à me faire oublier en une fraction de seconde à quel point je peux être gêné, pour finir par complètement m'exaspérer par sa connerie et son égo sur dimensionné. Parce que c'est ce qu'il a, une putain de confiance en lui et un égo bien trop gros pour être porté par une seule personne. C'est vrai, c'est inutile d'essayer de lui faire des compliments à ce type, il s'en fait tout seul et tout le temps ! Et puis c'est pas bien étonnant qu'il n'est jamais rien remarqué, puisque je faisais tout pour que ça ne remarque pas, je faisais même tout pour ne pas le remarquer moi-même, jusqu'à ce que ça finisse par être trop pesant.

"Étrangement, j'y résiste beaucoup plus quand je te vois te la péter autant... Et moi je suis plutôt doué pour les cacher, c'est pour ça que t'as rien vu... Arrête, c'est pas mignon... C'est super idiot oui..."

Et je voulais me reprendre, mais c'est peine perdue maintenant. Je me sens toujours aussi stupide, stupide d'avoir pu avoir de telles pensées envers mon meilleur ami et stupide de tout lui dire maintenant malgré tout ! Mais je tente juste d'oublier, parce que ce qui est fait est fait et je le trouve adorable de ne même pas se moquer de moi pour le coup, alors qu'il le pourrait sans problème vue mes conneries.

"Oui, mais mon idiot à moi !"

Non je veux pas sa mort... C'est même tout le contraire. Mais la réaction qu'il peut avoir quand j'arrête ce que je suis en train de lui faire, ça c'est exactement ce que je veux. Pouvoir lui faire payer l'espace de quelques secondes toutes ses tortures en le faisant à mon tour en le frustrant au plus haut point. C'est moche, mais j'y prend un certain plaisir de le voir aussi suppliant pour que je ne m'arrête pas.

"Mais tes désirs sont des ordres bébé, il suffit de demander !"

Je lui lance un large sourire avant de reprendre là où je m'étais arrêté, j'accélère un peu la cadence même, entraîné par la main qu'il a posé dans mes cheveux et par ses cris qui continuent de remplir la douche. Je suis à ce moment précis obsédé à l'idée de lui faire perdre le contrôle de lui même, tout comme je peux le faire quand il me touche.