Arête d’être juste une image.

T'es la et tu bouge pas, t'en a pas vraiment envie d'ailleurs. T'as meme pas envie de voir ces cons qui traîne autours de toi. Tu l'attend. Tu ne sais pas vraiment pourquoi. Tu tiens a lui et ça tu ne comprend encore moins, t'es sensé tenir a personne. T'es juste Jonas, le mec que tout l'monde aime et qui n'aime personne. C'est comme ta marque de fabrique. Même si t'aimes bien ne pas trop le crier sur les toits que t'es un connard. Sa se sais mais, faut pas trop l'dire, on toi t’apprécier un minimum. Alors t'es la a une p'tain de fête que tout l'monde attend, ou  l'on tuerai pour y venir parce qui être sa veux dire qu'on est de ceux qui règne sur le bahut. Tu trouve sa con. Mais, en meme temps tu domine, tu ne sais pas ce que c'est que d’être en bas de l’échelle, tu n'as jamais vraiment souffert meme si parfois t'aimes lui dire le contraire. Tu ne ne t'en rend meme pas compte que tu passe juste pour un connard, un gamin pourri gâté qui fait un putain de caca nerveux parce qu'il n'as pas eu ce qu'il voulais en temps et en heures. Il subit tes caprices. Et il souffre en silence. T'en a pas conscience, de ça aussi.

T'écoutes meme pas la musique qui passe. C'est toujours la meme alors, sa t’emmerdes. Tu sers deux trois mains, tu bise deux trois filles, et puis tu regarder le plafond qui au final tombe un peu en ruine. T'es la adossé au mur, t'attend le p'tit con qui te sert de meilleur pote. Parfois tu le trouve con tu ne peux pas le nié et il le sais sûrement. Mais, il a l'art de savoir te dire les choses de manières a ce que tu les comprennes  .Avec lui t'as juste pas envie d’être celui que tu prétend être. Un connard sans cervelle, un mec qui a tout, un mec qui ferme sa gueule et qui l'ouvre quand il y a juste les bonnes personnes pour t'écouter. Non avec lui tu crie ta haine envers le monde, tu lui dit a quel point t'as peur d’être demain, et lui il t'engueule quand tu merdes, parce que ça tu l'fais souvent. Tu pense a tout ça, et tu te rend compte a quel point tu ne comprend pas comment t'en est arriver la, comment t’arrive a le supporter et a l'écouter sans détourner le regard. Sans trouver une faille pour le détruire par la suite. Non, tu l'aimes juste, tu tiens a lui. Peu être aussi parce que c'est le seul qui n'as pas peur de toi.

Et c'est la que tu le vois, il entre, ses foutus cheveux bouclés en batailles, son air perdus qui en fait craquer plus d'une sauf que ça, t'es pas sur qu'il en est vraiment conscience. Tu le salut. Tu t'en fou de paraître froid avec les autres et accueillant avec lui. Tu lui ouvre meme tes bras. Tu l'serres rapidement contre toi avant de lui sourire comme tu l'fais rarement.

_ Hey mec ! Ça va ? Ha au fait, ce soir, j'veux t'voir avec une nana, sérieux t'en a pas marre de rentrer tout seul ?

Tu t’inquiète pour lui. Tu ne sais meme pas que t'as gaffé. Que tu le fais tout le temps. Mais, ce soir sans le savoir, t'as étais un peu loin. T'aimes pas le voir tout seul. Tu te sens parfois un peu pathétique de rentrer accompagner chaque soir et de le laisser la comme un con. Alors tu t'es mis en tete de lui en trouver une, une fille, parce que tu ne le sais que trop qu'il plaît et surtout, qu'il n'en profite pas. T'as envie de l'aider. Tu capte pas que t'es entrain de faire une connerie de plus.

Ça doit bien faire vingt minutes que je suis prêts, que je peux partir là en étant sûr que je n'oublie rien. Mais je préfère rester là assit sur le rebord de ma fenêtre à jouer sur mon téléphone, parce que je trouve ça tellement plus important. J'ai absolument pas envie de me rendre à cette soirée, s'en est presque un supplice, j'ai essayé de trouver par tout les moyens, un prétexte pourri pour me défiler, pour rester chez moi tranquillement et ne pas avoir à faire semblant le temps d'une soirée, mais tous mes efforts ont échoués. En même temps, je ne sais pas ce que j'espérais, depuis qu'on est gosse, j'ai toujours été incapable de dire non à Jonas Moriarty, personnes ne dis non à ce type d'ailleurs. Alors quand il m'a presque ordonné de sortir ce soir et de me rendre à cette soirée, j'ai finalement dis oui, à contre cœur. J'ai menti à mes parents, en leur disant que je passais la soirée chez un pote et ils ont acceptés, sans poser trop de questions.

Après quelques minutes de plus, je soupire une nouvelle fois et je me décide enfin à me lever pour quitter ma chambre, je dis au revoir à ma mère, puis à mon père, qui me serre rapidement dans ses bras en souriant, complice, j'ai l'impression qu'il sait que je lui mens, mais il ne dit rien. Alors je quitte la maison, monte dans ma vieille voiture, que j'affectionne tant et je me rends au lieu de « la meilleure soirée du siècle » comme j'ai entendu de nombreux amis le dire. Je ne mets pas plus de dix minutes à m'y rendre, bien trop rapidement à mon goût et encore quelques minutes à me décider à pénétrer dans le brouhaha infernal de musique insupportable. Je reste près de l'entrée encore un moment, profitant que personne ne m'ait encore remarqué pour  me motiver. Après tous, c'est l'occasion de s'amuser et après quelques verres, je serais sûrement ravis d'être venu...

Je m'élance finalement dans la foule et salut, le plus chaleureusement possible, quelques amis que je croise. Et puis j'aperçois enfin Jonas, il avait plutôt intérêt à bel et bien être là, sinon je pense que je l'aurai réellement tué. En même temps, c'est pas son genre de louper une soirée où il peut se foutre la tête à l'envers sans mal... Je le regarde en souriant et le serre également dans mes bras, se sera sûrement le seul moment de la soirée où je n'aurais pas à jouer la comédie, alors j'en profite. Je le lâche enfin et le regarde quelques secondes, comme à son habitude, il est beau et à sûrement en tête de ne pas rentrer seul une nouvelle fois ce soir...

« On ne peut mieux ! Et toi? » Je mens encore une fois, mais je suis devenu excellent à ce jeu là et j'ai même finis par y trouver un certain amusement.

Mon sourire se perds légèrement et je lève exagérément les yeux au ciel, lorsque je l'entend me dire  qu'il veut me voir avec une nana... Si tu savais mon gars que ma dernière envie c'est de rentrer avec un meuf ! J'essaie de ne pas montrer qu'à peine arrivé, j'ai déjà envie de fuir et je rétorque.

« Commence pas Jonas... » dis-je en soupirant. « Tous le monde ne prends pas plaisir à sauter n'importe qui ! »

Je lui souris, en espérant qu'il ne prendra pas trop mal la dure réalité que je lui balance à la tronche, puis je regarde autour de moi, parce que je n'arrive pas à le regarder dans les yeux après ce qu'il m'a balancé. Peut-être que je devrais le faire après tout, au moins pour éviter d'attirer ses soupçons...

- moriarten

Arête d’être juste une image.

Tu capte rien. T'es con. Le seul problème c'est qu'au fond t'aimes l’être.Tu n'as jamais vraiment su quand t'en est arriver la mais, c'est désormais le cas. Tu le regarde, et tu te rend compte qu'il a tout de meme l'art de t’énerver. Non, en fait, c'est l'un des rares qui te fou vraiment en rogne et c'est aussi le seul a qui tu pardonne de faire ça. T'aimerais bien capter pourquoi un jour. Tu te tiens face a lui, et au fond t'aimerais lui en retourner une. T'as l’impression qu'il gâche sa vie sans comprendre qu'au fond, si quelqu’un gâche quelques chose ici c'est bien toi.

_ Ouais ça va !

Tu détourne le regard quand tu dit ça, tes yeux bleus se pose au mauvais endroit, faut dire que tu ne résiste jamais bien longtemps a l'envie regarder les filles qui passe. Tu mate une paires de seins sans t’intéresser a l'identité de la personne en question. Puis tu regarde ton pote. Bordel, t'en a marre qu'il te sorte toujours la meme phrase. t'aimerais fermer ta gueule mais, t'y arrive pas. Au fond, tu reste Jonas le connard, celui qui ouvre tout le temps sa gueule, surtout lorsque c'est pour enfoncer quelqu'un d'ailleurs.

_ P'tain Nils ! C'est meme plus une question de plaisir mon vieux la ! sérieux sa va faire combien d'temps que t'as pas baiser ?

Tu t'en fou de le mettre mal a l'aise, au contraire sa t'amuse. Et puis c'est vrai quoi, a tes yeux, c'est vital ce genre de chose. Tu l'as jamais compris de ce coté la meme si t'as toujours tenter de le faire. T'as envie de savoir. T'as envie de le voir réagir. T'en a marre de le voir tout le temps seul.

Pourquoi je suis venu déjà ? Je n'arrive déjà plus à m'en souvenir ! Ah si j'étais venu pour faire plaisir à Jonas. Parce que j'adore faire plaisir à ce connard égoïste, allez savoir pour qu'elle raison ! Et très sincèrement, j'ai envie de me coller une baffe. De faire demi tour et de me barrer loin de là et surtout, loin de lui. Merde pourquoi je m'accroche autant à un type aussi con, à un type qui me fais plus de mal que de bien et qui arrive en une poignet de mots en une action à me foutre au fond du trou.

Je lève les yeux au ciel en retenant vivement l'envie que j'ai de lui en foutre un quand je le vois reluquer, le moins discrètement du monde, une pauvre fille qu'à rien demander, enfin quand on voit comment elle est sapé, peut-être que c'est un peu cherché... Mais je me retiens, parce que ça à beau me saoulé de voir qu'il peut même pas se retenir quand il parle à son sois disant meilleur pote, je pourrais pas vraiment expliquer les raisons si je lui faisais une sois espèce de crise de jalousie. Alors je me contente de soupirer.

"Mais qu'est ce que ça peut te foutre Jonas ?"

Je ne vois rien de mieux à répondre, parce que je suis déjà au summum de l'énervement, parce que je sens déjà mes joues me brûler et que je peux deviner sans mal qu'elles doivent être rouge. Je regarde autour de moi, pour vérifier que personnes ne pourrait entendre ce qu'il est en train de me sortir et essaie de répondre, tentant de contenir ma colère.

"Et toi, ça fais combien de temps que t'as pas baisé autre chose qu'une pauvre fille dont tu ne connais même pas le nom, sans éprouver le moindre trucs pour elle ?"

Je le regarde droit dans les yeux et je sais qu'il peut voir sans mal qu'il a réussi à m'énerver, qu'il a touché un point sensible, mais je m'en fou.

- moriarten

Arête d’être juste une image.

T'as beau essayer , t'y arrive pas, a le comprendre. depuis tellement d'années tu le côtoie, tu lui fais confiance mais, tu ne sais rien de lui, encore plus que tu ne pourrais l'imaginer. Tu te tais de peur de trop parler, parce que tu te connais, tu va partir en vrille et c'est bien la dernière chose que t'as envie ce soir. Tu ne comprend pas non plus comment il peux se laisser allez comme ça, pourquoi il n'en profite pas.

_  Ce que sa peu me foutre ? ben sa me fou que je m’inquiète pour toi pauvre con ! et tu devrais me remercier au lieu de te vexé comme un idiot !

Bon, t'as tenter de pas l'ouvrir mais, t'as pas vraiment réussi. Malgré tout tu gueule pas, tu reste calme presque par miracle. T'as pas envie de partir fâché, t'en a marre des crie et des mensonges, t'en a marre d’être toi, et l'image qui te suis depuis tellement de temps. Tu rêve de vivre une vie interdite, quelque chose de beau, de grand, qui fais e sentir vivant sauf que tu n'y arrive pas, t'as encore la force d'en rêver mais, rien que ça tu trouve ça horriblement con.

_ p'tain Nils ! Fais pas chiez avec tes questions a la cons, et tu sais bien que je n'aime pas m'attacher aux gens, le cul , c'est juste du cul, rien de plus, tu ne ma jamais vue en couple et c'est pas prêt d'arriver , tu le sais ça bordel ?

Tu continue sur ta lancé, tu lui laisse a peine le temps de répondre, ta voix est étrangement calme mais, malgré tout, ferme, sa se vois que cette conversation t'as pas envie de l'avoir. Tu t'adosse au mur, et tu sorts une clope que tu t'empresse d'allumer, tu ne lui en propose meme pas une, trop occupé a t’énerver.

_ Je m'en fou ce soir je veux te voir avec une fille, a force les gens vont finir par croire que t'es une putain de pédale ! C'est ça que tu veux ?

Tu ne sais pas arrêter tes mots, tu ne sais meme pas la force qu'il peuvent avoir. Puis soudain tu te tais. T'en a marre. Tu le laisse enfin parler, toujours entrain de fumer , tu tente de le regarder dans les yeux, tu ne veux pas qu'il tente de fuir.

J'ai envie de rire lorsqu'il me dit qu'il s'inquiète, j'ai du mal à le croire ! S'inquiéter pour quelqu'un, c'est pas vraiment dans les habitudes de Jonas, même s'inquiéter pour moi, ça me semble étrange venant de sa part, alors que je sais que je suis l'une des rares personnes à avoir son affection. Mais j'arrive pas à me dire qu'il est inquiet, non il se sent juste coupable de me forcer à venir à ce genre de soirée, pour ensuite me laisser en plan pour aller sauter n'importe qui, voilà ce qu'il a.

"Oh merci Jonas, vraiment du fond du coeur !" dis-je sans cacher à quel point je suis sarcastique. "T'inquiète pas pour moi, je suis un grand garçon !"

J'essaie de parler le plus calmement et le plus doucement du monde. Parce que je veux pas que les gens qui nous entourent puisse nous voir nous engueuler et qu'ils se mettent à s'intéresser à la conversation. ça ne regarde personnes et je sais que je n'arriverai pas, je ne pourrai pas continuer de mentir avec toutes les perds d'yeux rivés sur moi. C'est assez marrant, Jonas est la personne que j'aime le plus, mais la personne à qui je mens le plus facilement, sûrement parce que lui, je veux être sûr de ne pas le perdre. Même si par moment je me demande vraiment pourquoi...

"Je te crois pas Jonas... Non toi ce que t'aimes, c'est montrer et faire croire aux gens qui t'entourent, que t'es un connard finis, qui tiens à personnes, parce que c'est beaucoup plus facile que de vraiment s'attacher aux gens et de prendre le risque de souffrir !"

Je le regarde droit dans les yeux après avoir terminé ma phrase et je retiens le petit sourire de satisfaction qui menace de se laisser dessiner sur mes lèvres. Heureusement, je peux toujours compter sur Jonas pour me redescendre sur terre de la manière la plus brutale qu'il soit. Je l'écoute me sortir sa dernière phrase et je sens que je me bloque en le fixant, mon coeur se serre et putain ce connard à tapé dans le mille. Je reste bouche bée et je déglutis difficilement pour empêcher les larmes qui pourraient éventuellement avoir envie de couler à cause de la douleur.

"Je m'en fous de ce que les gens peuvent penser de moi..."

Je réponds sèchement, mais je ne suis qu'un putain de menteur. Je n'en pense pas un mot, où plutôt si, je m'en fous réellement de ce que les gens pensent de moi, mais pas de ce que lui pense de moi. Et j'ai malheureusement la preuve ce soir, la confirmation que je ne pourrais même pas à moitié être honnête avec mon meilleur ami, parce qu'il serait vraiment trop con pour comprendre. Je suis tous seul et la triste vérité me revient en pleine gueule, mon envie de me casser de cette putain de ville, pour m'éloigner le plus loin possible de lui et de tous ce qui m'empêchent d'être moi-même également.

"Mais t'as sûrement raison... Faisons comme Jonas !"

Je ne suis pas le moins du monde sincère, mais je commence vraiment à me dire si je ne ferais pas mieux de le faire, histoire qu'il ne commence pas à avoir de doute. Quelqu'un passe entre nous, sans même nous remarquer et j'en profite pour me casser, excéder, je fonce me chercher à boire et j'en profite pour aller prendre l'air. Moi aussi j'ai besoin de fumer une cigarette, mais j'ai horreur de le faire à l'intérieur.

- moriarten

Arête d’être juste une image.

Il t’énerve mais, malgré tout tu serre les poings, tu la contiens ta foutu rage. T'as pas envie que sa finisse mal meme si tu ne sais pas vraiment comment sa peut etre possible vue la tournure que sa prend. t'en a marre qu'il ne t'écoute jamais, qu'il te critique. Oui, c'est vrai t'es pas le mec le mieux placé pour lui faire la morale mais, la t'es persuader d'avoir raison, et puis bordel, t'en a rah le bol qui ne te crois jamais. Oui tu t’inquiète, c'et la seul personne pour laquelle tu ressens ça d'ailleurs. Alors, tu le laisse parler, et tu continue de contenir ta colère, sachant très bien qu'a un moment tout va exploser, et que la , tu va les regretter un moments tes paroles.

_ Toi un grand garçon ? Fais moi rire Nils ! je t'es jamais vue avec une nana et ... attend, me dit pas que t'es puceau parce que la j'ten colle une !

Non, tu prend pas du tout ça aux sérieux ... T'as juste du mal a le comprendre, bien que vos monde se ressemble vous ne vous ressemblais en rien. Et voila que monsieur s'amuse a te balancer ses quatre vérités a la gueule, t'en peu plus de lui, t'en peu plus de le supporter et malgré tout de lui pardonner a chaque fois. Il a toucher dans le milles bien que lui sois une exception. t'y tiens vraiment a ton connard de pote. Sauf que sa t’énerve encore plus qu'il n'en est pas conscience.

Tu ne bouge pas, tu le regarde et tu bouillonne. Tu sens que tu va craquer, tu va lui en coller une . Puis il sors, tu le suis du regard avant de le rejoindre, une fois a nouveau a coté de lui tu lui arrache presque sa clope et la jette par terre. Tu domine. T'aimes ça mais, aujourd’hui tu rêve que sa se passe autrement. Tu le tire par le bras sans meme lui laisser le temps de réagir et tu le plaque contre un mur. Il n'y a personne pour assister a la scène. Alors, tu craque.

_ Mens pas ! Je déteste ça ! Et arrête de te croire malin ptit con, j'en est marre que tu t'foute de moi ok ?! ... ha et j'sais très bien que tu t'en fou pas de ceux que les autres pense ! Maintenant tu va m'écouter, tu va te bouger le cul puis tu va ENFIN sortir tes couilles et que tu le veuille ou non tu va t'en servir !

Tu te serre contre lui. Au fond, t'es meme pas vraiment en colère, tu ne crie pas mais, tes mots sont froid comme jamais. Au fond, qu'on ne t’obéisse pas, il n'y a rien qui te mette plus en rage. Tu ne bouge pas, et tu soupir juste un coup lorsque tu ferme enfin ta gueule.

J'ignorai vraiment qu'on pouvait détester et aimer autant quelqu'un comme ça, mais c'est pourtant le cas avec Jonas. Il m'exaspère chaque jours et par moment, souvent même, j'aimerai être capable de le quitter, de couper les ponts avec lui, pour mon bien être mental. Pour arrêter de me torturer l'esprit, mais je n'y parviens pas, c'est un gros con, mais il est aussi autre chose par moment et je dois bien l'admettre, ses qualités me rendent beaucoup plus accroc à lui, que c'est putain de défauts qui me donnent envie de l'oublier. Mais ce soir, je n'ai qu'une envie, c'est de l'envoyer chier. Parce que je sais qu'il touche un point sensible, que je deviens vulnérable à cause de ça et j'ai passé tellement de temps à lui mentir et je le connais tellement aussi, que je ne suis pas sûr que je parviendrais un jour à être réellement honnête avec lui.

"Et sous prétexte que tu ne m'as jamais vu avec une fille, ça fais de moi un gamin ? Je ne te dis peut-être pas tous, tout simplement..."

Encore une fois, il y a une part de vérité là-dedans, je ne lui dis pas tout ! Et ça n'a absolument rien à voir avec le nombre de filles avec qui j'ai couché, mais plutôt avec le fait que justement, je n'ai absolument aucune envie de coucher avec une fille. J'avais espéré l'espace d'une seconde qu'il me foutrait la paix, qu'il abandonnerait et qu'il irait se calmer dans son coin pour qu'ensuite on se retrouve comme si de rien été lorsque j'étais sorti pour prendre l'air. Mais à quoi je pensais, je connais Jonas par coeur, bien plus que lui ne me connait quand on y pense ! Alors je me trouve sincèrement cru qu'il me lâcherait comme ça alors que je l'avais tous simplement laissé en plan. Il détestait ne pas avoir ce qu'il voulait et là c'est moi qui ne lui donnait pas ce qu'il voulait (ce qui aurait put être plaisant que se soit ainsi pour une fois) alors il m'avait suivit.

"Putain, mais qu'est ce que tu fais !"

Je râle quand il jette ma clope, mais n'en fais pas plus. Il me malmène, me tire par le bras et encore une fois je le laisse faire. Merde, même lorsqu'il est comme ça, il m’attire inexplicablement, j'aimerai tellement pouvoir être capable de me détacher de lui, d'avoir les couilles de le faire. Je le laisse me plaquer contre le mur et je gémis de douleur lorsque mon dos le rencontre violemment, mais encore une fois, je me laisse faire incapable de réagir.

"Arrête tu me fais mal Jonas !" Je le supplie presque et le sentir si proche de moi n'arrange en rien la douleur que je peux ressentir. "Si je me fous de ce que tous ces autres cons peuvent penser de moi, mais..." Mais je me fous pas de ce que toi tu penses, voilà ce que je pense. "Je me fous pas de toi... Je... J'ai juste pas envie de faire ça ? Tu peux comprendre ça !" dis-je en criant presque. "Lâche-moi s'il te plait, tu me fais mal" Je le supplie presque, mais il me fait mal et surtout je veux qu'il s'éloigne de moi, la proximité entre nous deux, me mets vraiment trop mal à l'aise. C'est fou comme je peux être faible face à ce mec.  

- moriarten

Arête d’être juste une image.

Tu ne l'écoute meme plus, t'en a marre que personne ne t'écoute. A tes yeux au fond t'es juste une victime du système, sans vraiment comprendre qu'au final t'es juste un connard qui en profite justement de ce foutu système que nous impose la vie. Tu mens a tout le monde, meme a toi. Tu ne le lâche pas, t'en a pas envie. Tu lui montre que t'as le dessus, que c'est toi le roi, parce que oui t'es aussi un peu ça un connard de roi. T'as des sujets et t'adore les martyriser. Même Nils quand t'y pense. Sauf que quand tu lui fait ça, tu t'sens pathétique, tu a conscience pour une fois que t'est entrain de faire une connerie et pas qu'une peu.

_ j'mens fou de te faire mal !

Non, tu t'en fou pas. Mais, tu le dis quand meme sans savoir pourquoi, t'as juste envie qu'il comprenne , qu'il t'écoute. T'as jamais sur te faire écouter. C'est pas prêt de changer ça pour le coup. Tu parle un peu avec tes poings, tu ne vaut pas mieux que tout ces mecs que tu trouve misérables. Au contraire, tu l'est encore plus, tu a tout et t'as le culot de toujours en demander plus, t'as l'art de te trouver des excuses alors que tu n'en a pas.

Tu le lâche. Tu te recule. Tu t'en veux. Tu te trouve débile d'agir ainsi. Tu l'es. Tu bafouille. T'as conscience que si tu continue comme ça tu va finir par le perdre. T'as au moins conscience ce de ça, et pas qu'un peu, sa te ronge d’être toi, pare que tu sais que si t'étais un mec bien, tout serais tellement plus simple. Parfois tu essaye de l’être. Sa ne dure jamais bien longtemps.

_ p'tain … pardon ! J'me contrôler plus … pardon vieux, j'aime pas être comme ça avec toi , moi aussi je tiens a toi tu sais, c'est pas des paroles en l'air , crois moi quand je te dis ça … pour une fois !

Tu hésite. Tu te livre un peu, juste un peu. T'attend et tu reprend ton souffle. Tu lui tapote l'épaule, comme pour lui dire que sa va allez, que tu t'en veux mais, sa tu te doute qu'il le sais déjà. Parfois tu regrette ce que tu fais, quand tu éprouve ça, t'as un peu la sensation d’être un humain comme les autres, d'avoir des putains de sentiments autre que ceux qui sont si destructeurs.

_ Nils , t'as pas l'air bien depuis quelques temps, t'es sur que ça va ?

T'aimerais déconner mais, sa ne serais peu être pas super bienvenue dans la conversation. Tu le vois bien qu'il n'est pas comme d'habitude. Tu tente de t'éloigner de ton image. T'y arrive un peu. Tu tente d’être le mec que t'as envie d’être. Juste un mec bien, un putain de rêveur, un mec qui veux juste s'évader et ne jamais regarder devant lui. Tu t'en veux. Tu le sais au fond de toi que t'agis comme une merde. Plus t'es a ses cotés et plus tu t'en rend compte.

Ses paroles me blessent sur le coup, parce que je ne le pensais pas qu'il pourrait me dire ça. Qu'il pourrait se foutre totalement de me faire du mal. Je le regarde implorant et me débat pour qu'il me lâche, me sentant un peu plus pathétique de secondes en secondes, parce que je ne suis pas foutu de répliquer ou de me défendre comme je le pourrais, simplement parce que c'est Jonas qu'il me malmène comme ça. Mais après tout, ce n'est pas la première fois qu'il me fait du mal et je me retiens de lui dire, mais je me tais parce que le mal qu'il peut me faire habituellement, il n'est pas volontaire.

Il me lâche enfin et je souffle en m'adossant correctement sur le mur et en ramenant mon bras contre mon torse pour le frotter, parce que je n'ai pas menti cette fois-ci, il m'a fais mal à serrer si fort et je peux d'ailleurs encore voir la trace de ses doigts sur celui-ci. Je continu de le frotter en le gardant contre mon torse, je dois avoir l'air d'un gosse de dix ans complètement apeuré, mais je m'en fou bien d'avoir l'air si vulnérable. C'est au moins une chose de moi que je laisse vraiment voir à Jonas, sans jamais lui mentir.

"Laisse tomber Jonas... C'est pas grave, c'est bon, c'est oublier !" Oui c'est oublié, parce que même si je sens toujours l'échauffement autour de mon poignet, comme tous ce qu'il pourrait me faire, je l'ai déjà pardonné. "Je le sais Jo', je te jure... Je te crois et moi aussi je tiens à toi tu sais !"

Evidemment que je le crois. Parce que je le connais et je sais que je peux au moins me satisfaire de connaître autre chose que le côté connard de Jonas. J'ai au moins la chance de connaître la personne qu'il peut vraiment être, le côté humain et vraiment... adorable ? Ouais adorable de Jonas, qui fais de lui, la personne à qui je tiens le plus dans ce foutu monde.

"Hein ? Si si ça va Jo', t'en fais pas pour moi... Tu sais, c'est juste... Je suis pas super à l'aise dans ce genre de soirée et en plus j'ai encore rien bu alors forcément je suis pas du tout dans l'ambiance ! Mais si ça va..."

Encore un mensonge de plus... Enfin non pas tout à fais, ce n'est pas nouveau que j'ai besoin de quelques verres pour me sentir bien dans une soirée. J'ai toujours eut besoin d'un peu d'alcool pour tout oublier, même si j'essaie de faire attention en général, pour ne pas me retrouver la tête à l'envers et faire quelques choses que je pourrais regretter ! Je le regarde dans les yeux et tente de lui sourire, un peu timidement je dois bien l'admettre.

- moriarten

Arête d’être juste une image.

T'aimerais t'excuser encore et encore mais, tu ne compte pas te rebaisser a ça, t'as envie de passer a autre chose. T'entend un peu la musique qui résonne autours de vous, t'as meme pas envie de rentrer quand t'y pense. T'as juste envie de rester avec lui. Rien d'autre. Tout le monde reve de ses fêtes mais, toi, pas le moins du monde. Tu pourrais meme dire que tu déteste ça, meme les filles que tu ramène tout les soirs das ton foutu lit ne changerons pas la donne. Ici tu t'emmerde et comme si sa ne suffisais pas tu t'acharne sur ton pote comme si s’étaie un simple sac de sable.

_ Comment tu fais pour tout pardonner bordel ? Enfin pas que j'men plaigne mais bon …

Tu parle. Beaucoup trop. T'as jamais ta langue dans ta poche et encore moins avec Nils. Tu blesses les gens a longueurs de journées, soit tu t'en fou, ne t'en rend pas compte ou alors la chose est tout a fais volontaire et c'est assez pathétique bien que tu ne vois pas la chose ainsi. T'as juste l'impression de te sentir puissant, respecter. Mais, dans ce monde, personne ne respecte rien, et encore moins toi.

_ Tu mens.

T'es froid. Cassant. T'as meme pas vraiment écouter ce qu'il te disais parce rien qu'au son de sa voix tu le sais que quelques chose ne va pas. Tu te pose contre le mur, juste a coté de lui, et tu tire une dernière bouffé de ta clope avant de la jeter a tes pieds. T'as pas conscience du mal que tu lui fais, de tout ce que tu lui fait subir par le biais de ta connerie, le silence et le mensonge dans lequel il s'enferme. T'as envie de savoir mais, t'as peur de savoir la réel cause de tout ses tourments.

_ viens, on va se chercher un verre et après, tu va me dire ce qui ne va pas , ok ?

Comme toujours tu te veux gentil mais, tu lui dit ce qu'il doit faire, comme toujours tu lui pose une question qui au final sonne plus comme un ordre. Tu t’inquiète pour lui mais, tu e sais pas vraiment bien le montrer. T'as jamais appris a prendre soin des gens, a les aimais dans tout ce que cela comporte. Tu te redresse, t'avance et va vers le bars, il ne te faux pas bien longtemps pour te frayer une chemin. Tout le monde s’écarte lorsque tu passe. A tes yeux, c'est juste normal. Tu commande un verre de Jack's , pour bien commencer cette soirée qui s'annonce bien plus compliquer que tu ne l'aurais pensé.

Comment je fais pour tout lui pardonner ? C'est simple, même en le voulant, même en essayant le plus fortement possible, je n'arrive pas à lui en vouloir, à m'éloigner de lui, ni même à me passer de lui. Par moment j'aimerai qu'il aille trop loin, qu'il dépasse les bornes, soit réellement méchant comme il peut l'être avec d'autre, juste histoire de l'aimer un peu moins, de me dire que finalement c'est vraiment un con. Mais il ne l'a jamais fais, je sais qu'il tient réellement à moi et ça, c'est bien le plus difficile à avaler.

"Franchement, par moment, je ne sais vraiment pas... Je dois tenir à toi, même si t'es un con par moment !"

Je dis ça sur le ton de la plaisanterie, mais c'est bien la chose la plus honnête que je pourrais lui dire. Oui je tiens à lui, bien plus que je ne l'aurai souhaiter lors que j'ai rencontrer ce petit con à l'église, mais oui, je tiens à lui, bien plus que comme un ami malheureusement, mais surtout comme un ami, parce qu'on a grandit ensemble et malgré tous ce qui peut me passer par la tête, je ne regrette pas une seule seconde d'avoir grandit à ces côtés, même si tout est plus difficile maintenant.

Mon sang se glace lorsqu'il me dit sur un ton cassant que je lui mens. Mais il peut toujours espéré pour que je lui dise la vérité. Je ne sais pas ce qui est le pire ? Continuer de lui mentir et prendre le risque de le perdre un jour parce qu'il en a marre ou être honnête et le perdre tout simplement ? Je sais qu'il n'aime pas que je lui mente, que ça l'énerve et même peut-être que ça lui fait un peu mal, mais il n'est pas à ma place. C'est bien plus douloureux de devoir mentir à la personne à qui je tiens le plus et surtout à le supporter vu la situation.

"Ouais, ok pour le verre, je crois qu'il sera le bienvenue !"

Je me redresse et le suis jusqu'à l'intérieur. Je m'en fiche pas mal que sa question sonne comme un ordre. J'ai vraiment envie d'un verre. Et surtout j'en ai en quelques sortes pris l'habitude, pas que je lui obéisse comme un chien, il m'arrive même de lui dire merde quand ça me branche pas. Juste que ça à toujours été comme ça entre nous, c'est simple ! Je me faufile à sa suite, parce que le chemin est bien plus simple et je retrouve le sourire en voyant tous ces cons se pousser sur son passage comme Moïse qui ouvre la merde en deux. Merde, c'est juste un petit merdeux, mais ça m'amuse. Moi aussi je me prends un verre, je sais que l'alcool est trop fort pour moi, mais je m'en fiche pas mal, il m'aidera peut-être à trouver une bonne excuse ! J'attrape mon verre enfin servis au moment où je me fais bousculer par quelqu'un qui passe à ce moment là. Voilà pourquoi j'ai horreur de ce genre de soirée, tous le monde te marche dessus.

- moriarten

Arête d’être juste une image.

Au fond sa te fait bizarre de tout simplement a dire quelqu'un que tu tiens a lui. Sa te ressemble pas. Enfin faut bien que tu te l'avoue. Quand t'es avec lui. T'es quand meme bien loin de l'image que t'aime donner. t'as beau tenter de faire le fier, t'es faible. Tu cède. Tu t'excuse et tu t'en veux d'un rien. T'avance. Tu bois ton verre presque d'un coup, t'as l'habitude mais, tu ne tiens pas vraiment bien l'alcool. Tu perd rapidement tout tes moyens quand t’enchaîne le verres. t'en commande un autre, encore et encore.

Tu avale un deuxième verre, puis un troisième. Tu sens que ton corps te crie d’arrêter. T'aime pas qu'on te commande. T'en prend un dernier que t'avale aussi vite que les précédents et tu te retourne vers ton pote. Tu lui prend la main pour l'emmener loin d'ici. Tu monte a l'étage. tu lui laisse pas vraiment le choix, et puis au fond, lui aussi devrais arrêter de boire. tu pousse une porte, une chambre. cet endroit est tout simplement immense. Tu te croirais chez toi. Tu t'assois sur le lit, tu cligne des yeux quatre cinq fois comme pour te remettre les idées en place. la musique te pète les oreilles. T'as envie de silence. mais, c'est pas prêt d'arriver. Alors tu parle pour combler le vide. Tu veux savoir. Peu importe le prix a payer.

_ Allez ! Dit tout a ton vieux con de pote ! C'est quoi qui t'fou le cafard ?

Tu bafouille un peu. C'est surement l'alcool. T'as la sensation d'avoir enchaîner les verres tellement vite qu'ils n'on meme pas encore eu le temps d'arriver. Tu ne sens vraiment leurs effets que maintenant. mais, tu t'en fou. Plus t'est bourré et plus t'est curieux ... et têtu aussi.

Mon verre en mains, j'en bois quelques gorgés et ça me brûle la gorge. Non vraiment je ne sais vraiment pas comment on peut passer ces week-ends ou même sa semaine à picoler comme un trou des trucs pareil. C'est dégueulasse, dégueulasse, mais pourtant je continu à en boire, parce que la sensation d'être un peu plus désinhiber, un peu plus à l'aise est addictive et agréable. Alors je masque mes grimaces et m’habitue au goût. Et je regarde Jonas qui s'en enfile un, puis deux, puis je perds le file, mais il continu alors que je n'ai pas finis mon premier verre. Et je sais qu'il tient pas vraiment l'alcool, qu'il devient con quand il est bourré et pas vraiment dans le sens qu'il aime l'être, juste débile. Amusant, parce qu'il me fait rire, mais pas sûr qu'il apprécie franchement faire rire tous le monde.

"Tu veux pas te calmer sur l'al...Non bon bah j'ai rien dis..."

Je tente de le faire ralentir, mais il ne m'écoute pas, alors je le laisse faire, de toute façon, c'est bien pour la forme que je dis ça, car je n'ai pas vraiment le courage de l'arrêter et il en faut du courage pour lui faire entendre raison et j'ai bien l'impression qu'après notre altercation, le courage me manque. Après un moment, il m'embarque sans dire un mot et m'emmène à l'étage, je n'ai même pas le temps de protester et à peine le temps d'emmener mon verre avec moi, que je me retrouve déjà dans la piaule de quelqu'un que je suis pas sûr de connaître. Je regarde autour de moi, le regarde s'asseoir sur le lit et je m'adosse sur la porte en me laissant glissé contre elle. Se serait presque agréable si la musique n'était pas si forte qu'elle en fait vibrer les murs.

"Oh rien de grave tu sais, c'est juste que... J'étais pas sûr de venir parce que, je crois que mes parents ont pas vraiment avalé l'excuse que je leur ai sorti et je crois que je vais être dans la merde... Et j'aime pas trop ça !"

Pendant deux secondes, j'ai vraiment cru que j'allais le dire, mais non, j'ai continuer de mentir et de la façon la plus conne du monde en plus. Mes pauvres parents, ils ne sont pas parfait, mais ils ont encore assez confiance en moi pour avaler tous les mensonges que je leurs dis à eux aussi. Et leur faire croire que je passe la nuit chez Jonas et bien la pire des excuses, mais par je ne sais quel miracle (parce que toutes les conneries que j'ai pus faire dans ma vie, il en était le commanditaire) ils le prennent toujours pour un saint.

- moriarten

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Les basses te casse la tête. t'en a marre. t'aurai envie de t'en aller d'ici, de faire le con, d’être libre juste une soirée. Tu ne peux pas. T'es bien bourré et tu sens ton age mental descendre petit a petit. C'est peu etre aussi pour ça que tu te cache dans cette chambre, au moins t'es sur que personne te verra dans un état dont t'es pas super fier. meme si au final, c'est la que t'es un peu le Jonas que t'aime, ta putain de méchanceté se fait la malle, t'as juste envie de déconner, de t'amuser sans devenir fou pour autant. t'as juste envie d’être bien, de parler avec Nils et que pour une fois, il ne te mente pas. parce que lorsqu'il le fait, tu le sais.

_ Nils, tu sais, j'suis pas ton père, et j'te connais mieux que personne, j'sais très bien quand tu raconte des conneries, et meme si j'pense que tout ça est pas tout a fait faux, j'suis pas con au point de croire a tes mensonges mon vieux !

Tu te stoppe juste un instant. tu reflechi, tu ne veux pas parler trop vite meme si t'es plutôt apte a le faire vue ton état. Tu le regarde, t'as peu etre du mal a le comprendre mais, si il y a bien une chose que tu sais le concernant, c'est quand il te mens, quand il esquive tes questions, et surtout quand il ne va pas bien.

_ C'est pas juste ce soir, sa fait un moment que j'vois que t'es pas bien, crois pas que j'fais pas attention a toi Nils, j'fais gaffe a toi t'sais ça ? Ben la, la j'vois que sa fait un bail que sa va plus ! Allez, dit moi tout, j'suis prêt a tout encaisser la !

Tu t'mes a rire. Tu ne sais pas trop pourquoi, tu le fais juste. t'en a besoin. Tu ne ris pas souvent. Tu te moque juste. Sa ne fais pas du bien, sa pourri juste de l’intérieur, un peu plus a chaque fois que tu le fais. T'es pas quelqu'un de mauvais au fond, personne ne l'est, on le deviens juste, et tu te dis parfois que t'es encore assez jeune pour changer. Pour ne pas devenir comme ton idiot de père.

Je me laisse aller contre la porte et je me laisse finalement tomber par terre un peu trop violemment parce que je me fais mal. Mais je me tais et j'avale le reste de mon verre sans rechigner et sans m'attarder sur le fait que ça me fait tourner la tête de boire si vite une telle dose d'alcool. J'entend des pas dans le couloir et je me demande l'espace de quelques instants si je vais pas me faire dégager par quelqu'un qui va entrer, mais finalement les pas s'éloigne et je reporte mon attention sur Jonas. Je sais que je suis dans la merde et que me défiler va être compliqué, mais je préfère être ici seul avec lui qu'avec un monde pas possible, en bas là où tout le monde marche sur tout le monde.

C'est un peu con quand j'y pense ! Ouais je peux mentir sans vergogne à mes parents, ils ne s'en apercevront pas, ils sont tellement aveugle, que je n'ai même pas besoin de me forcer. Mais Jonas, c'est plus compliqué et je préférerais qu'il soit aussi naïf et aveugle que mes parents, mais c'est exactement parce qu'il n'est pas comme mes parents et comme tous ce que je déteste que je tiens tellement à lui. Mais de là à tous lui dire, de là penser qu'il pourrait comprendre et rester mon ami malgré tout, ça je ne le pense pas.

"Je suis pas sûr que tu sois prêts à tout encaisser... Non... Tu pourrais encaisser le fais que je ne veuille pas en parler par exemple ?"

Ses paroles me touchent, plus que je ne l'aurai voulu, ça me fais un bien fou malgré tout d'entendre qu'il le remarque quand j'ai un truc qui ne vas pas malgré tous les efforts que je fais pour le cacher et je m'en veux à cet instant précis d'être distant avec lui et de ne pas être capable de dire vraiment ou du moins la moitié de ce que j'ai en tête.

- moriarten

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Il t'agace. Il tourne en rond et sa commence vraiment a te faire chiez. t'as envie de lui en coller une, de le secouer , de le plaquer au mur encore une fois mais, tu sais très bien que sa ne servira a rien. Alors tu tente comme tu le peux de rester calme, zen. T'es pas doué dans ça mais, tu fais tout pour l’être a l'heure qui l'est. T'aimes pas le voir mal, et meme si t'aimes encore moins passer pour un mec qui se laisse marcher dessus tu ferme ta gueule. Pour changer. Tu t'assois juste face a lui, tu te lève. Qu'il est au moins les couilles d'affronter ton regard.

_ T'as conscience que tu m'emmerde la Nils ? ha et aussi que j'suis pas prêt de te lâcher, quand j'veux quelque chose je l'est toujours et la ce que je veux c'est la vérité mon pote , alors tu va tout m'dire, et plus vite que ça , tu va voir, sa va te faire du bien de vider ton sac !

Tu tente comme tu le peux de le rassurer meme si c'est pas vraiment ça, meme si tu galère et tu t'enfonce un peu. L'alcool te rend étrangement compréhensif et patient, c'est déjà ça. Sa te transforme aussi en gosse. La par contre tu ne sais pas vraiment si c'est positif malgré le fait que t'aime bien etre dans cet état un peu second.

Tu détourne pas le regard. Tu ne veux pas que de son coté il tente de le faire. T'insistes. Oui, t'as envie de tout savoir et plus tu le vois fuir , plus tu deviens curieux. T'en peux plus d'attendre, que dire a part que sa te saoule. T'as toujours étais pressé. Et puis, rien que le fait qu'il te cache quelque chose t’énerve. Quand t'y pense, t'as aucun secret pour lui.

Il connais tout de toi. Il sais a quel point tu peux etre con, il sais que tu tiens mal l'alcool, que tu n'as jamais baisé une filles parce que tu tenais a elle, que t'aime rabaissé les gens mais, que t'aime pas ce fait. Il sais que t'as peur de ressembler a ton père et que tu voue une haine sans nom a ta soumise de mère. Il sais tes peurs, tes doutes, tes angoisses, il subits tes colères mais, aussi tes éclats de joies. t'as aucun secrets pour lui et t'as pas envie de te livrer autant pour en face, te retrouver face a un mec que tu ne connais pas.

Je sais qu'il ronge son frein pour pas s'énerver, je le vois, je le connais, je sais rien qu'en lui jetant un coup d'oeil quand quelque chose l'agace et j'en joue par moment de le connaître aussi bien et au moment où je vois qu'il est sur le point de craquer, je calme le jeu avant qu'il s'énerve. Mais là je suis dans l'incapacité de calmer le jeu, je peux pas vider mon sac, je peux pas le perdre, j'aimerai en avoir rien à foutre, mais je n'arrive pas à me le faire croire. J'essaie, mais je sais que mes réponses ne vont pas lui plaire !

"Je suis pas sûr que ça va me faire du bien de vider mon sac vois tu..."

Et oui je sais que je l'emmerde et c'est bien là le seul truc qui me fait un minimum plaisir, parce que j'adore emmerder Jonas. C'est un peu ma passion secrète de l'énerver. Mais pour le coup, c'est tous sauf volontaire ! J'aimerai être sincère, lui dire le fond de ma pensée. Mais je n'y arrive pas, parce que je suis presque sûr qu'il ne comprendrait pas et moi je pourrais comprendre ça, parce que j'ai grandis dans le même monde que lui, parce que comme moi, il a subit un bourrage de crâne monstre et peut-être que contrairement à moi, il a finit par y croire même s'il déteste ses parents et parce que ce qu'il m'a dit plus tôt dans la soirée, raisonne encore dans mes oreilles.

"T'as jamais eu... peur de ce que tu pouvais dire ? Je veux dire, peur de te foutre dans la merde et de perdre les personnes que t'aimes parce que tu veux simplement être toi-même ? Non je pense pas..."

Ma phrase est débile, elle ressemble à une citation de vieux films pourri et je m'en veux aussi tôt qu'elle sort de ma bouche. Et sans le vouloir, j'en ai dis plus que je ne l'aurai voulu, parce que j'ai avoué que j'avais peur, j'ai pas dis pourquoi, mais j'ai au moins dis que j'avais peur de tous perdre ! J'y ai même pas réfléchi, c'est sorti comme ça, parce qu'il me fixait, parce que l'alcool agit sur moi et surtout, parce que ça me fais vraiment chier de ne même pas être un minimum honnête avec lui.

- moriarten

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Tu va craquer. Tu te connais trop bien pour espérer le contraire. T'as pas envie de ça mais, si il continue sur sa lancé sa ne risque pas de vraiment bien se finir, déjà que la soirée a mal commencer t'as pas vraiment envie qu'en plus elle se finisse mal. Tu tente de lire entre les lignes. T'y parviens pas. A tes yeux, il s'embrouille juste. Il fui. Il n'affronte pas quelque chose, et ce quelque chose en question, tu comprend a quel point il le ronge. T'en avais pas conscience avant mais, tu supporte carrément pas de le voir aussi mal.

_ Si sa va t'faire du bien, et puis arrête de tourner en rond, tu commence a m'faire flipper avec tes conneries la ! T'as tuer personne que je sache ?! Alors parle moi bordel ! T'as peur de quoi ? Que je te juge ? j'men fou de ce que tu pense et de ce que tu vis Nils, je veux juste que sa te pourrisse pas la vie, j'veux juste ça , t'as compris ?! On est pote pas vrai ? Et les pote sa se mens pas, alors crache le morceau avant que je te force a le faire !

T'a dit ça calmement meme si rien qu'au son de ta voix, on peu bien voir que t'en a marre. T'es partager. Tu t’inquiète, tu déteste le voir mal mais, pourtant la, t'as juste envie de lui en retourner une. T'as juste envie de ça et tu t'en veux meme pas, a tes yeux il ne l'aurais jamais autant mériter. Tu comprend pas que ce genre de chose ne résous jamais rien. Tu l'écoute comme tu peux, et puis tu t'marre. Ses mots entremêles et bien que tu sens sa souffrances la seul chose que tu trouve a faire c'est rire. Peu etre aussi parce que la seule chose que tu trouve a lui répondre se veux drôle bien qu'au fond, c'est bien loin d’être un mensonges.

_ Bien sur que si que j'ai peur de ce genre de connerie ... t'sais Nils, moi j'reve de me casser d'ici, d'allez habiter dans la campagne Anglaise, d'avoir un grand jardin, un majordome qui s'appelerai Gerard parce que sa sonne classe , d’élever des lapins et de chanter dans les bars des chansons en français que je ne comprend pas. J'veux juste ce genre de connerie moi Nils, j'en veux pas de l'usine a mon père, au fond, j'aime pas le rôle que j'ai depuis que j'suis gamin. j'veux juste etre libre, pouvoir dire et vivre ce que je veux sans qu'on me fasse chiez.

Tu continue de rire meme si se genre de chose t'as du mal a le dire. Tu lui a en déjà parler de tout ça mais, surement pas de cette manière, et puis, si tu lui balance tout ça c'est aussi parce que t'as pas envie qu'il est de secret pour toi. Tu veux tout savoir sur lui, t'aime pas te sentir inférieur. parce que tu l'es face a lui, qui te mens depuis tellement de temps alors que toi, pour une fois dans ta vie t'as eu les couilles de vraiment dire ce que tu pense.

Cette soirée était une putain de connerie. Je ne sais pas pourquoi, celle-là, je ne la sentais pas du tout, mais je suis venu quand même... Je devrais m'écouter par moment et rester chez moi quand j'en ai envie, arrêter d'écouter Jonas et surtout de lui céder tous ce qu'il veut, sans qu'il ait vraiment besoin de trop insister ! Parce que c'est ça la raison pour laquelle il ne me lâche plus maintenant, je lui ai toujours tous cédé ! Mais ça, je peux pas le céder, je n'y arriverai pas, aussi patient soit-il et ça l'emmerde, parce qu'il a pas l'habitude que je lui résiste et ça l'emmerde et ça m'emmerde aussi, d'être aussi faible face à lui.

"ça va me faire du bien, mais pour combien de temps ? Trente secondes, une heure, peut-être une nuit ! Avant que ça me retombe sur la gueule... Et non, j'ai tué personne, pour le moment..." Ouais parce que ça, c'est sûr, c'est le genre de nouvelle qui pourrait tuer ma mère ! "Je sais que je devrais pas te mentir, mais..."

Mais j'y arrive pas bordel ! Ouais j'ai limite envie de lui dire de me forcer, parce qu'au fond, j'ai un minimum envie que ça sorte, même si ça me fait tout perdre. Mais j'y arrive pas et ça me touche ce qu'il me dit, mais le voir rire me décontenance, j'ai l'impression qu'il se fout de ma gueule et du coup d'entendre à l'avance son rire si je disais la vérité et ça me bloque, j'y arrive pas et j'y arriverai sûrement jamais. Au point où j'en suis, je pourrais le dire à n'importe qui, sous l'effet de l'alcool ou de l'épuisement. Mais à lui, à la seul personne dont l'opinion compte réellement pour moi, j'en suis pas capable.

"Gérard le majordome ? ça fais pas un peu prénom de tueur en série ça !? Et des lapins ? Sérieusement !" J'en ai pas envie, mais j'arrive pas à me retenir de rire parce que cet abruti est drôle. "Bah tu vois, c'est exactement ce que je voudrais... Enfin pas spécialement les lapins, ni même le majordome, mais juste être libre, sans me demander ce qu'on va pouvoir penser de moi et en avoir tout simplement rien à foutre en faite !"
 

- moriarten

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Sa sort tout seul. Tu ris encore mais, t'en a plus envie. C'est plus nerveux qu'autre chose. Et puis, t'explose, tu te lève , tu te pose face a lui, ton visage est juste a quelques centimètres du siens. Tu le provoque.

_ Nils, tu me connais et la tu sais que tu joue avec ta vie, j'vais pas pouvoir rester sympas longtemps, alors ton secret de merde tu va le lâcher et de suite ! J'tente de tout faire pour toi, de t'aider comme je le peux, tu te rend meme pas compte des efforts que je fais quand j'suis avec toi ! Alors c'est a toi d'en faire alors ...

T'hésite. Tu sais que tu va dire et surtout faire une connerie. Que ton orgueil de merde va t’empêcher de revenir en arrière. Que tu va tout faire foirer, sauf si il se décide enfin a l'ouvrir. t'en a marre. Tu va craquer. T'as tenter comme t'as pu de le rassurer et meme de le faire rire mais, tu brise tout d'un coup. Comme toujours tu brise se qui se veux beau juste parce que sa ne te conviens pas. Ta gorge se serre un instant mais, tu la fini quand meme ta putain de phrase.

_ Alors soit tu me dit tout parce qu'a tes yeux je suis ton pote et qu'on ment pas a un pote, ou je sort de cette pièce pendant que tu reste comme une merde avec tes secrets, et compte sur moi pour pas te donner de nouvelles. Si tu ne veux plus qu'on se vois, sa ne dépend que de toi. Je t'es fait confiance toutes ses années mais, au final je me demande pourquoi, toi tu t'en fou bien d'ma gueule au fond, t'es comme tout les autres, justes un soumis, un connards ... une pauvres merdes qui n'est meme pas capable de te confier a moi ! p'tain j'suis pas un monstre Nils ! Alors fait ton choix qu'on en finisse, que j'sache si j'ai eu raison de te dire tout ça depuis qu'on est gamins !

Puis plus rien. Tout est sortit d'un coup comme une boule de haine, une rage sans nom t'anime et ne te quitte plus. Tout ce que t'as sur le cœur tu lui a enfin balancer, sa vaux peu etre mieux qu'une claque, meme si t'est pas sur qu'au final sa soit moins douloureux. t'as pas envie de te dire que tout ce que tu lui a dit, toutes les fois ou tu lui a dit a quel point t'avais peur de demain, sa ne comptais pas, s'étais juste une distraction pour lui. Si c'est le cas tu compte bien lui faire payer, enfin tu crois, t'en sais rien en fait, t'est tout aussi paumé que lui.

C'est même pas agréable de se retrouver si proche de lui, à seulement à peine quelques centimètres. Parce qu'il me fout la trouille, je me recule le plus possible pour m'éloigner de lui. Mais je le sens mal, je m'en suis jamais pris une, parce que je sais comment le gérer Jonas, mais là, elle risque d'arriver et je le frapperai jamais de mon côté, parce que j'aime pas ça, parce que personnes ne le mérite, mais surtout parce qu'il est mon meilleur ami.

"Et moi, tu crois que j'en fais pas des efforts quand je suis avec toi ? T'as cru que tu étais un cadeau à supporter peut-être ?"

Ma voix est faible à la limite d'être trop douce pour mes propos, mais je me défend comme je peux. Parce j'ai beau l'aimé, il a pas le droit d'être le seul à me faire du mal, à être un sale con avec moi ! Moi aussi je le peux ! Mais je suis pas aussi fort que lui à ce jeu et je m'en rend bien vite compte quand il ouvre une nouvelle fois la bouche et qu'il se met à me débiter toute les horreurs dont lui seul à le secret. Et putain ça fais mal d'entendre ça de sa bouche, ça fait mal et ça me fout dans une colère folle tellement c'est douloureux ! Parce qu'il a pas le droit de dire ça, parce que j'ai toujours été là pour lui et parce que je suis bien la seule personne à apprécier la personne qu'il est vraiment !

"T'es pas un monstre, mais ça te gêne pas de me balancer que je suis qu'une merde en me regardant droit dans les yeux ! Laisse moi rire Jonas !"

Je me surprends d'être aussi confiant, mais je continu et je me relève enfin pour me décaler de la porte. C'est la colère et la douleur qui me contrôle et le reste de mes paroles, je n'arrive même pas à les retenir.

"Vas-y casse toi ! De toute façon tu vas le faire dans trente secondes ! Et tu vas même avoir ce que tu veux en prime ! Parce que je vais te le dire ce qui va pas chez moi... Je suis gay, j'ai jamais été attiré par une fille, même en essayant... Ouais, comme tu l'as dis plus tôt je suis une pédale ! T'es content, t'as eut ce que tu voulais ?" Je me décale de la porte pour qu'il puisse passer. "Vas y si tu veux te barrer, je te retiens pas !"
 

- moriarten

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Tu l'écoute a peine. Puis ses mots se fracasse contre les mur de cette pièce, sa te pète les tympans, sa t'explose le cœur et tu sens le sol se fendre sous tes pieds. Tu t'es relever, t'es a deux mètres de la porte, t'as juste a tendre le bras et tout est fini. T'auras pas a affronter son regard, t'auras pas a tenter de comprendre. Mais, tu ne le fais pas. A quoi bon. A quoi bon perdre la seule personne en qui t'as confiance. Sauf que ces mots ne sorte pas de ton crane, ils te ronge. Tu reste la quelques instants. Puis tu arrive enfin a affronter son regard. Tu te sens con sans vraiment savoir pourquoi. Puis, te te pose face a lui , comme tu l'étais lorsque t'arrivais encore a rire avec lui. Tu regarde par terre de temps en temps avant de chercher son regard.

_ Comment ça gay ?

P'tain mais, tu pouvais pas en sortir une plus belle de connerie. Mais, tu t'en étais jamais douté, meme pas une fois, dans ta famille rien que ce mot est tabou. Les pédé comme les appelle ton père, son l'oeuvre de Satan. Bien sur t'y crois pas a ses conneries, a tes yeux, les gens sont tous des cons, peu importe leurs origines ou leurs envies, peu importe leurs histoires, les humains reste de humains, et surtout une belle bande de connards. Tu la toujours vue de loin ce genre de chose. Et d'un coup sa te tombe dessus alors tu dit la seul chose qui arrive a sortir de ta bouche bien que sa n'est aucun sens. Tu tente de te reprendre. T'y arrive pas vraiment.

_ Enfin j'sais ce que sa veux dire hein ... j'suis pas con a ce point ... je ... j'penser pas que t'étais pédé ... enfin homo .. enfin ... enfin c'est quoi l'bon termes pour parler de vous ?

Tu t'enfonce, tu enchaîne les conneries mais, au moins t'es toujours la, tu crie pas, tu tente meme de comprendre meme si t'en est bien loin. Tu lui pose des questions idiotes qui non meme pas vraiment de sens. Tu ne sais pas comment réagir. Et c'est la que tu te rend compte a quel point tu ressemble a ton père, l'homme que tu déteste le plus au monde. Tu baisse la tête, t'as honte de te rendre compte de ça.

_ Je vais pas partir Nils. Je veux pas te faire la gueule pour ça. Apres tout ben ... c'est pas grave non ? Enfin j'en sais rien ... tu sais bien ... tu sais ce qu'en pense ma famille de ça ... tu sais aussi que je suis pas d'accord avec eux mais, sa reste graver dans un coin de mon crane ... je ... j'sais pas quoi te dire Nils ... je ... juste ... du coup ... t'as ... quand on prenais notre douche ensembles et ce genre de chose ... me dit pas que tu me matais quand meme ? ... p'tain pardon j'devrais pas demander ça c'est débile mais ... j'sais pas comment etre avec toi la du coup, j'sais meme pas si ... si ... on peu encore etre pote ... tu me vois comment toi ? Comme un pote .. ou autre chose ... désolé avec mes questions .. j'suis paumé je ... j'mattendais pas a ça bordel !

Tu ferme ta gueule. T'as rien de mieux a faire. Tu bafouille, tu te perd dans tes propres phrases a rallonges, des phrases qui paraisse infini. Tu ne sais meme pas si tu trouve sa bizarre, si tu lui en veux ou si tu t'e fou, au final, a l'heure qu'il est, t'es juste paumé.

Définitivement, je crois que j'aurai préféré qu'il se tire. Ouais, j'en suis sûr même. Parce que l'avoir devant moi au final, l'entendre me sortir un nombre de conneries impressionnant à la seconde, ça m'exaspère juste un peu plus. Son comportement à au moins le bénéfice de me faire oublier l'espace de quelques instants la connerie que je viens de faire. Parce que ouais, je viens d'en faire une belle, je l'ai pas fais jusqu'au bout, mais celle-là est déjà monumentale.

Et j'aurai définitivement préféré que Jonas se casse, qu'il ne m'adresse même pas un regard, ou seulement un regard de dégoût, qu'il m'en colle une avant de se tirer et d'aller le répéter à qui veut bien l'entendre en commençant par mes parents, mais juste qu'il se casse. Parce que je reste debout, devant lui, je n'ai même plus peur de le regarder dans les yeux, là c'est lui qui à peur. Et il devient le genre de personnes que je déteste, le genre de personne qu'on déteste tous les deux en faite. Et je sais pas s'il s'en rend compte et je peux même pas vraiment lui en vouloir, parce qu'après tout il a raison, c'est dans nos crânes depuis qu'on est gamins. Mais la personnalité de Jonas que j'aime tant et même son côté connard à totalement disparu, pour juste laissé place à un abruti, qui sait même plus quoi dire à son meilleur pote. Qu'essaye de faire bonne figure, mais qui n'y arrive même pas. Et j'ai une immense envie de rire et en même temps de lui cracher à la figure lors qu'il me demande comment on "nous" appelle. Des être humains au hasard, des gens comme toi, ton ami...

"Je t'en voudrais pas si tu te casses Jonas... Je sais ce que pense ta famille et ce que tu peux penser, la mienne pense pareil... Et si ça peut te rassurer, non j'ai jamais eu envie de te mater, rassures-toi !" Encore un mensonge, mais il est tellement paumé, que celui-là il passera très facilement et puis s'en est un petit, car je ne l'ai réellement jamais regardé sous la douche, d'une parce que ça fais un moment qu'on en prend plus ensemble et d'une parce qu'à l'époque où ça arrivait, j'essayais de tout refouler. "Tu fais ce que tu veux Jonas... Je pourrais pas t'en vouloir de toute façon !"

Je souffle, parce que ça me fatigue et je me dirige vers la fenêtre, en le laissant en plan devant la porte, je l'ouvre en grand et je m'assois dessus avant de sortir une cigarette, il ne va pas m'empêcher de fumer cette fois-ci.
 

- moriarten

Arête d’être juste une image.

T'aimerais sortit tout ses discours a la con de ta tête mais, t'y arrive pas complètement. T'as la sensation de traiter ton meilleur pote comme un animal de foire, qui intrigue, fascine et inquiète. sauf qu'il ne l'est pas, c'est juste le mec avec qui tu parlais il y a quelques minutes sans rien savoir, c'est le meme. T'écoute pas vraiment ce qu'il te dit, tu fais juste attention a ce qu'il fais, a ses gestes et non a ses mots. Tu le vois se casser au bord de la fenêtre. Pendant un instant t'as cru qu'il allais se foutre en l'air. C'est peu etre con mais, t'y a vraiment cru et sa t'as serrer le cœur comme jamais. Tu t'approche, tu te pose a ton tour sur le bord de la fenêtre.

_ Rend pas les choses plus compliquer bordel ! parle moi .. j'sais pas .. aide moi a comprendre ... j'suis peu etre le seul qui est envie de t'écouter alors pourquoi tu te renferme comme ça ... ?

Tu hésite. Encore. Puis tu craque. Tu enroule ton bras sur sa nuque avant de le forcer un peu a se blottir contre toi, tu l'force a te regarder en face. Tu le force a accepter cette étreinte. t'as du mal a comprendre pourquoi tu fais ça. pas que se soit la première fois, t'es peu etre un connard mais, t'est loin d’être froid, tu ne compte plus les fois ou tu la serrer dans tes bras mais maintenant que tu sais tout ça, t'as peur de tes propres gestes. Tu le serre juste contre toi et tu te tais, tu ne bouge pas, tu pose ta tête dans son cou et tu attend qu'il veuille bien parler.

T'a jamais compris pourquoi t'étais pas tout le temps comme ça, pourquoi tu prenais un malin plaisir a faire couler des centaines de larmes. ce que tu déteste chez toi c'est tellement graver dans ta personnalité que tu t'est mis a l’apprécier, a aimer ce gout amer qui ne te quitte pas. T'aimes pas etre un connard mais, t'aime tout les privilège que sa t'apporte. Parfois tu rêve de fuir. Un jour, comme ça, sans le dire a personne. Mais, ce putain de luxe t'as pas les couilles de le quitter, t'es trop lâche pour ça.