Jonas & Nils. Le mensonge est dangereux, le risque est de finir sois-même par y croire.

ça n'a pas été bien difficile de trouver une excuse lorsque je suis rentrée chez moi le lendemain, après ma nuit à l'hôtel. En faite il n'y avait que mon père de réveiller, alors j'ai simplement dis que j'étais sortie faire un tour, pour prendre l'air de bon matin et il a fait semblant de me croire. Ouais je pense qu'il a fait semblant, à voir sa tête, il doit se douter que je mens. Mais ça n'a pas l'air de le déranger plus que ça, alors disons que je ne m'y attarde pas plus ! Je me dis juste que lui se rappelle ce que ça fait de vouloir être libre et vivre sa vie comme tu l'entends ! Malheureusement, ma mère s'est levé pendant la nuit et a vu que je n'étais pas là, alors je suis comme qui dirait un peu forcé de rester chez moi, sans bouger, sans téléphone non plus, pendant quelques jours, quelle joie...

Je n'étais même pas au courant que Jonas passerait chez moi pour demander à mes parents si je pourrais quitter ma prison pour des révisions. Alors quand ma cher mère est venu me voir dans ma chambre pour me dire que j'allais allé réviser... J'ai eu envie de lui demander si elle avait pas décidé de me faire une blague, ou si elle préférerait pas me tuer plus simplement ! Quand elle m'a dit que Jonas, ce garçon si sérieux et avec de si bonnes manières, était venu lui demander. Ma vie a faillit s'arrêter, j'ai faillit mourir de rire. Tu aurais du les voir ses bonnes manières la nuit dernière maman...

Donc me voilà en route pour me rendre chez Jonas, accompagné de ma mère qui veut sûrement en profiter pour partager quelques ragots avec celle de mon meilleur ami et qui tient surtout à me surveiller pour s'assurer que je me rende bien à la seule sortie officielle à laquelle j'ai le droit. Sans savoir que, la raison de ma fugue des nuits précédentes, se trouvent justement être dans la maison devant laquelle on se trouve. Je lève les  yeux au ciel, mais reprend immédiatement mes bonnes manières quand la porte s'ouvre sur les parents de Jonas. Je les salue, rentre lorsqu'ils m'y invitent et souris poliment en répondant aux questions banales de salutations.

Je relève ma tête lorsque j'entend le vacarme dans les escaliers et je retiens le rire qui menace de quitter mes lèvres quand je vois le changement impressionnant de Jonas. Jonas dans sa famille, c'est un peu le truc le plus drôle que j'ai jamais vue et je pourrais rester des heures à le voir agir quand il est avec eux, juste pour m'amuser. A la place, je le salue juste simplement, en lui souriant et le suis docilement quand il m'entraîne dans les escaliers, jusqu'à l'étage ou se trouve sa chambre. J'écoute même pas ce que peux me dire ma mère, je le suis juste avec amusement, un sac avec des cahiers à l'épaule... non mais sérieusement.

Une fois la porte fermé à clés, je me retrouve plaquer contre le mur sans même avoir le temps de réagir et les lèvres de Jonas sur les miennes. Et je crois que je pourrais vraiment m'y habituer à me faire plaquer de cette façon par lui, c'est plutôt très plaisant. Je souris et je répond à son baiser en posant mes mains sur sa taille.

"Moi c'est ça qui m'a manqué !" Je murmure en pressant mes lèvres une nouvelle fois sur les siennes.

ça fait un peu débile et niais, mais j'aime vraiment la sensation que j'éprouve quand il me plaque comme ça pour m'embrasser. Je lui souris et je regarde sa chambre, son bureau et je peux pas m'empêcher d'avoir envie de rire.

"Des révisions... Mon dieu, mais comment fais-tu pour que tous le monde avale ce que tu dis ?"

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Je crois que Jonas et moi, on se ressemble bien plus qu'on peut le penser ! Enfin je le sais qu'on se ressemble, on a beaucoup de points communs dans ce qu'on aime. C'est le caractère qu'est plutôt totalement à l'opposé enfin, pas tellement quand on y pense... Il ment autant que je le fais, je me pense juste plus discret, sur ce point, puisque je m'arrange pour sortir le même mensonge à tous le monde. Il n'y a que lui qui sait vraiment que je suis pas vraiment le gosse parfait à papa et à maman ! Et comme moi, il adorerait pouvoir arrêter de faire ça, de vivre dans un endroit où t'es juste obligé de mentir pour te faire accepter par tes parents, où tu peux pas simplement être toi même. Je pousse un gémissement de surprise et d’appréciation aussi, je ne vais pas mentir, quand je le sens caresser mon entre jambe à travers mes fringues. Je décolle mes lèvres des siennes et le regardes, j'essaie d'être choqué, mais je sais déjà que je dois avoir plus l'air amusé.

"Hey pas touche !" je dis à moitié en riant et en décalant doucement sa main. "Je suis venu ici pour réviser moi !"

Après avoir terminé ma phrase, je l'embrasse encore un peu et me décolle enfin de lui pour le regarder avec un large sourire. Je me sens moins timide avec lui, j'ai tout autant envie de le provoquer ou de le faire chier, qu'il ne veut le faire avec moi ! Et aujourd'hui n'échappe pas à la règle ! Même si l'endroit et plus dangereux, j'avoue même qu'il me donne juste un peu plus envie de pousser la provocation. Merde... Je deviens vraiment comme lui.

"Non c'est vrai... T'avais l'air un peu trop heureux de réviser quand tu es descendu de ta chambre..."

Je rigole et l'embrasse encore un peu en posant mes mains sur son torse. Je prolonge le baiser autant que je le peux puis je finis juste par le pousser légèrement de moi, un large sourire aux lèvres pour essayer de paraître le plus crédible possible dans ma connerie.

"Alors, on s'y met ? Tu veux réviser quoi ?"

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J'ai l'impression qu'il n'y a rien de plus exaltant que je jouer avec lui ! Un jeu dangereux certes, un jeu qui pourrait nous foutre dans la merde tous les deux ou qui pourrait nous faire déraper tous les deux si on pousse le bouchon un peu trop loin ! Mais c'est amusant de vivre un peu dangereusement, surtout avec lui, je n'oserai le faire avec personnes d'autres que lui. Et ce que j'aime encore plus, c'est jouer à ses dépends, retourner ses provocations contre lui, c'est ce qui me plait le plus et je me sens de plus en plus à l'aise à répondre à ses provocations. Mais je déteste toujours autant quand les choses ne tournes pas à mon avantage.

"Vraiment ? Mais ça m'intéresse... Je suis toujours prêt à approfondir ce qu'on apprend pas en cours moi !"

Ses paroles m'amusent, me font rire. Je le regarde toujours en souriant, coller contre le mur, je ne bouge pas pour le moment. Je laisse juste tomber mon sac sur le sol. Il est bourré de cours, mais je ne sais même pas lesquels. J'avais le gros espoirs, pour que se soit juste une excuse pour Jonas, alors pour paraître crédible auprès de ma mère, j'ai pris les premiers trucs qui me sont tombés sous la main.

Je continu de le fixer, mais lui fait tout pour ne pas poser son regard sur moi et je dois bien reconnaître que ça m'agace. Je n'aime vraiment pas quand nos provocations se retournent contre moi, mais malheureusement Jonas est très doués pour le faire. Et à cet instant, il donne juste envie d'attraper un truc dans mon sac et de lui jeter. Mais à la place j'opte pour une autre solution. Je me décolle du mur et m'avance vers le lit pour me planter devant lui et je finis par le pousser pour qu'il tombe à la renverse.

"Je sais pas, c'était ton idée, c'était quoi ton programme ? Moi je ne suis que ton élève Jonas..."

En disant ça, je me penche juste un peu vers lui, pour qu'il puisse enfin me voir et arrêter de faire semblant de m'ignorer, en restant tout de même debout, mais je lui lance un large sourire.

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Son sourire et son air faussement innocent, qui laisse clairement voir ce qu'il a derrière la tête me fais sourire également. Mais je me mets à rire franchement et d'un coup quand je l'entend pousser un cris lorsqu'il s'étale sur son lit. Je mets de moi-même ma main sur ma bouche pour que mon rire ne s'entende pas, car officiellement aux yeux de ses parents, on est déjà sensé réviser sérieusement, pas rire comme des idiots. Une nouvelle fois, il m'attrape par le col de mon tee-shirt et c'est bien la seule chose qui me gène, l'espace d'une seconde, car me faire plaquer contre le mur encore une fois et même un peu violemment, je commence à en avoir l'habitude, je dois même avouer que c'est loin de me déplaire, bien au contraire, mais de là à lui admettre que ça me plait quand il est comme ça... même pas sous la torture.

"Je vais pas m'en plaindre... Mais il va vraiment falloir que tu me l'explique ce programme, j'attend !"

Je lui lance mon plus beau sourire angélique, celui qu'un gosse pourrait lancer à ses parents pour qu'on lui donne le bon dieu sans confession, un sourire qui ne me va absolument pas, surtout quand je suis avec lui. Je n'ajoute rien de plus et je passe juste mes mains autour de son cou pour l'embrasser. Et je me surprend même à être aussi à l'aise avec lui, d'oser autant, même si ce n'est pas autant que ce que je pourrais faire. Mais habituellement, je ne suis comme ça avec personnes d'autres, je suis juste timide, avec lui, je me fais par moment peur à avoir confiance en moi comme ça. J'ai un peu honte de la pensée qui me traverse à l'instant où il abaisse légèrement mon jean et que sa main entre en contact avec mon membre, j'ai un peu honte de me rendre compte que ce contact m'avait manqué alors qu'il ne sait pas produit il y a si longtemps que ça pour la dernière fois.

"Je serais sage comme une image !"

J'arrive à articuler ma phrase sans bafouiller malgré le fait que je sois complètement obnubiler par autre chose que par ce qui sort de ma bouche. Je me contente de juste souffler contre sa main qu'il a de posé sur ma bouche et quand je le vois rire et même si je comprends pas tout de suite ce qu'il y a de si drôle, et qu'il décolle un peu sa main de ma bouche. Je lui murmure à l'oreille.

"Enfin, mon professeur n'est pas de ces plus crédible..."

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Je savais pas vraiment ce que c'étais avant d'être en manque de quelque chose ou de quelqu'un... Non de quelque chose. Parce qu'évidemment que je sais ce que s'est d'être en manque de quelqu'un, j'ai pas vu ma soeur depuis six ans et elle me manque, des amis m'ont déjà manqué aussi et Jonas aussi m'a déjà manqué. Parce qu'on est ensemble tellement souvent, parce qu'il représente beaucoup pour moi et parce que rien n'est vraiment pareil quand il est pas là et il a eut l'occasion de me manquer, beaucoup il y a peu de temps de cela, lorsqu'on ne s'est plus vue pendant près d'une semaine. Mais je pensais pas que coucher avec lui, enfin avec quelqu'un, mais surtout avec lui, pouvoir le toucher et qu'il me touche, ça puisse me manquer autant. Mais si, je dois bien l'admettre maintenant ça m'a manqué, même un peu trop... Aucun gémissements ne sort de ma bouche, mais je sens déjà les nombreux frissons qui me parcourt l'échine lorsqu'il me touche, ce mec à bien trop de pouvoir sur moi, c'est insupportable.

"Quoi ?! Moi pas crédible ! Je suis tout ce qu'il y a de plus innocent ! Tu devrais le savoir, non ?"

D'accord, je le suis peut-être pas totalement, mais j'aime me dire, que c'est entièrement et à cent pour cent sa faute et c'est tout. Je ris aussi de l'entendre rire et puis je me dis que ça, si ça s'entend, ce n'est pas vraiment grave, ses parents nous ont déjà bien souvent entendu rire et puis s'ils ne sont pas totalement stupides ils doivent bien se douter qu'on ne va pas que réviser, même s'ils sont sûrement loin de se douter de ce qu'on fait d'autre... Il retire sa main de mon boxer, bien trop rapidement à mon goût je dois l'admettre. Je me retiens de me plaindre, mais le regard noir que je lui lance, pour me provoquer autant et arrêter après, je n'arrive pas à le retenir !

"Wahou... Jonas et tu es toujours vivant, par quel miracle est-ce possible ?" Ok je me moque de lui, mais j'avoue que ça me touche un peu ! "Tu veux une récompense peut-être ?"

Je ris un peu et je me moque, mais je dois bien avouer que ça me touche un peu ! ça me fait bizarre qu'il me le dise comme ça, que se soit un tel exploit pour lui, comme si c'était une épreuve, mais il est comme ça et savoir qu'il le fait juste pour essayer de tenir au mieux sa promesse, ça me fait plaisir, je dois bien l'admettre et je sens qu'après avoir arrêter de rire, je continu toujours de sourire stupidement. Mais je suis toujours en colère après lui d'avoir arrêter aussi rapidement ce qu'il était en train de faire, alors tant pis je continu à sa place. A mon tour je déboutonne et fais glisser son pantalon. Je m'approche de lui et je frôle ses lèvres avant d'aller l'embrasser dans le cou et je glisse à mon tour ma main dans son boxer pour le toucher et le caresser, sans plus de cérémonie. Je l'effleure juste, pour lui faire payer, mais c'est autant difficile pour moi parce que j'ai vraiment envie de le toucher!

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Est-ce que les choses sembleraient aussi bien, si tout étaient plus simple ? Est-ce que je me sentirais autant sur un petit nuage si tout était simple, si notre relation était claire déjà et si on avait rien à cacher pour terminer ? J'en sais rien, c'est vrai que ça commence à peine à se compliquer alors peut-être que c'est juste pour ça que je trouve le danger de la chose aussi attirant. Bien que je sais que tout peut se foutre en l'air d'un moment à l'autre. Que si mes parents comme les siens, l'apprennent, ça deviendra un vrai cauchemar et que nous aussi, malgré tout, on a besoin de personne pour transformer ça en enfer si l'un de nous merde. Mais pour le moment ce n'est pas le cas. Et ma nouvelle règle de vie, c'est de ne pas me prendre la tête, de profiter de voler avant de m'écraser et je suis bien décidée à la tenir, quitte à me brûler les ailes. Je ris en l'entendant, je prend un air faussement choqué, mais il a peut-être bien raison... J'ai pas vraiment l'air innocent là tout de suite et j'ai de moins en moins envie de l'être. J'ose osais avec lui et j'ai plus vraiment peur de prendre l'initiative de le toucher, alors que je ne l'ai fais qu'une fois. Je me penche vers lui et je murmure à son oreille pour lui répondre.

"Quoi !? Tu veux dire que j'ai pas l'air complètement innocent avec ta queue dans les mains ?" Je prends conscience de la connerie que je viens de sortir et rougi violemment. "Oh putain... Dis moi que j'ai pas dis ça !"

Ok, peut-être que je suis pas encore aussi dégourdit que ça pour sortir d'aussi grosse saloperies sans rougir. Parce que là je me sens juste honteux de lui avoir sorti ça, même s'il y a rien de plus vrai. Mais je peux pas m'empêcher d'enfouir ma tête dans son cou en me maudissant. Je sens qu'il se vexe un peu à mes paroles et je m'en veux de pas avoir réussi à lui faire comprendre ce que je pensais. Alors je me rapproche un peu de lui, pour le forcer à me regarder et je l'embrasse sur la joue et je dis le plus doucement possible.

"Hey ! Je plaisante mo... Jo' ! ça me touche...vraiment !"

Ok, je devrais faire attention à pas être trop souvent doux avec lui, ça me donne envie d'être complètement niais. A la place, je retourne à l'attaque de son cou et j'arrête de l'effleurer seulement pour toucher et prendre vraiment son membre dans ma main en commençant doucement, très lentement à la bouger.

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J'arrive toujours pas à me remettre de ce que j'ai pus lui sortir ! Mais je sais pas si j'ai honte d'avoir l'esprit aussi mal placé et d'en plus de le faire savoir à haute voix ou si je me surprend juste d'être comme ça et de même pas savoir que je peux être si à l'aise avec ça alors qu'il y a encore quelques jours de ça, mon expérience sexuel frôlé un peu le néant ! Et tout ça c'est à cause de Jonas ou grâce, je sais pas ! Je sais pas si je peux vraiment être fière d'être aussi dévergondé avec lui ! Mais en réalité, j'ai pas vraiment envie de m'en priver, c'est plus fort que moi, il m'attire comme c'est pas possible et maintenant que je peux l'avoir comme je le voulais depuis un moment, ou presque comme je le voulais... J'ai juste envie de découvrir les choses avec lui, de pousser mes limites et d'aller plus loin que ce que j'aurai pensé pouvoir. J'ai juste envie de continuer de le provoquer, mais de savoir aussi ce qu'il aime et ce qui lui plait et lui donne du plaisir.

"Arrête de te moquer... Je suis désolé... Mais c'est toi aussi, tu le fais exprès !"

Je voudrais que le temps s'arrête dans cette chambre, que personnes puissent nous entendent de l'extérieur et qu'on reste juste là un temps indéfinis, à faire ce qu'on veut, comme on veut et quand on veut. Parce que c'est juste bien d'être avec Jonas, de l'entendre rire, parce que je craque encore un peu plus pour lui à chaque fois qu'il rit et je ne parle même pas de quand ses lèvres sont sur les miennes et quand il pose ses mains sur moi. Je me sens juste incroyablement en sécurité, il a toujours eut ce pouvoir sur moi, mais encore plus maintenant.

"C'est si dur pour toi de tenir cette promesse ?"

Je lui demande, parce que j'avoue que ça me fait un peu bizarre de voir qu'il insinue limite que c'est une torture de pas pouvoir coucher avec quelqu'un d'autre ! Parce que c'est lui qui a pris la décision et que ça veut juste dire que je suis peut-être pas assez bien à ses yeux. Mais j'essaie d'oublier cette pensée vite fait et de revenir à mon activité initiale, parce que je veux pas tout gâcher et parce que j'ai pas envie que ça s'arrête. Je continu mes mouvements sur son membre et je me penche une nouvelle fois pour lui murmurer à l'oreille.

"Tu la mérites peut-être finalement ta récompense..."

Je devrais me faire honte de vouloir l'allumer comme ça, mais même pas !

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Je devrais arrêter de lui donner les armes pour qu'il se foute de moi, arrêter de rougir au moindre truc, parce qu'il en profite l'enfoiré. Il joue du fait que je puisse ne pas être à l'aise pour tout et j'ai horreur de me faire avoir aussi facilement ! J'aime pas quand c'est moi qui commence à le provoquer et qu'il finit par avoir le dessus, je préfère largement quand c'est l'inverse !

" Ppff... Je le suis pas... Et c'est ta faute, tu déteins trop sur moi !"

Ou si peut-être que je le suis... un peu... vu les pensées qui me traverse l'esprit ! Non, je préfère me dire que je suis juste un mec, complètement accroc à son meilleur pote et qui à juste envie de tout lui faire, mais surtout lui donner du plaisir. Et en parlant de plaisir, il peut pas savoir à quel point ce qu'il peut me dire, me fait plaisir, c'est un peu maladroit, c'est juste Jonas en faite, mais je crois que je souris juste comme un débile d'entendre ses paroles !

"Je... Moi aussi j'aimerai te voir plus souvent et j te promets que se sera le cas... Enfin, quand je serais autorisé à sortir comme je veux de nouveau... Il faut que je te motive pour que tu tiennes alors !"

Ok je rêve ou je l'allume et le chauffe ouvertement ! Je sais vraiment pas me tenir quand il est là ma parole. C'est fou d'être aussi timide, mais de prendre autant de plaisir à être comme ça avec lui ! Et la manière dont il me dit de le récompenser n'arrange rien à mon état. Je réagis au quart de tour et je l'embrasse avec passion, par envie, mais aussi pour me calmer et aussi pour prendre le temps de réfléchir à ce que je veux faire. Est-ce que je vais vraiment oser et comment va-t-il le prendre ! Je continu mes mouvements sur son membre et j'abaisse un peu plus son pantalon et même son boxer. Je l'embrasse une dernière fois et je lui lance un dernier regard qui se veut tout aussi pervers que le siens, je l'embrasse dans le cou et de ma main libre je passe ma main sous son torse pour le caresser et après avoir réfléchi une dernière fois, je me baisse, je me mets à genoux fasse à lui, j'hallucine de ce que je vais faire et je suis juste mort de trouille, je me retrouve face à face avec son membre que je tiens toujours dans la main et j'ai à peine le temps de réagir qu'une voix se fait entendre du bas de l'escaliers !


"Les garçons... Vous venez faire une pause, j'ai fais un gâteau !"

Putain, de bordel de merde !

Jonas & Nils. Le mensonge est dangereux, le risque est de finir sois-même par y croire.

Je le regarde dans les yeux, j'ai la trouille et j'attend juste de voir sa réaction, alors je le fixe pour ne louper aucune de ses expressions et je prend un peu plus confiance quand je le vois se mordre la lèvre, il est juste tellement... Canon quand il fait ça et ce que je m'apprête à lui faire n'a pas l'air de lui déplaire ! Et je meurs juste d'envie de voir si je peux lui faire autant de bien que j'en ai envie ! Mais j'ai même pas le temps de faire le moindre mouvements que la voix de sa mère retenti et ça me glace le sang. J'ai juste envie de lui hurler de se taire et de continuer dans mon élan, parce que j'avais enfin trouver tous le courage qu'il me fallait. Mais se serait bien trop irrespectueux. Alors à la place, je me mets à rougir comme une pivoine, juste honteux comme pas possible.

"Ouais... descendons, il me donne envie son gâteau..." C'est totalement faux, c'est pas vraiment de ça que j'avais envie..."Et pour le reste, on verra mon pote !"

Je ne sais pas du tout comment je trouve encore le courage de continuer à le provoquer alors que je me sens actuellement comme une merde et que je suis sûrement aussi rouge que quelqu'un peut l'être. Je me relève et je m'adosse contre le mur en le regardant se rhabiller, merde j'ai pas envie qu'il le fasse, ça me fais juste chier !

"Reste derrière moi... Mais bon, on voit rien si ça peut te rassurer ! Ah merde ouais... Il vaudrait mieux pas qu'elle sache que t'étais sur le point de l'avoir dans la bouche de ton meilleur ami alors !"

Je lui lance un large sourire et l'embrasse rapidement avant de finalement déverrouiller la porte pour l'ouvrir. Et d'un coup, je ne me sens absolument plus d'humeur à faire l'andouille, ni à le provoquer. Je prend une grande inspiration et je souris, le plus naturellement du monde. Pour descendre jusqu'à la cuisine où sa mère à déjà préparé la table ! Je trouverais ça super sympa... si on avait encore dix ans !

"J'ai cru que vous ne m'aviez pas entendu les garçons !"

J'entre dans la cuisine en essayant d'avoir l'air le plus détendu possible et de n'avoir en tête que mes bonnes manières.

"Désolé, madame Moriarty ! Mais les maths j'y comprenais plus rien du tout là, alors Jo' essayais de me l'expliquer !"

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Le chemin vers la cuisine, me semble bien trop court à mon goût ! J'ai pas envie d'y aller, même pour cinq minutes, j'ai pas envie d'endosser le rôle du gentil garçon là tout de suite ! Non c'est décidément pas de ça que j'ai envie, mais je me la ferme et je souris ! Même dans mes pires cauchemars je me vois mal lui dire de m'excuser mais que je préfère largement ce que je m'apprêtais à goûter plutôt que son gâteau.

"Hum... Tu devrais avoir compris que je n'écoute pas vraiment ce que mes parents me disent, je pensais que c'était clair !"

ça me soulage de continuer les provocations comme ça avec lui, ça me détend un peu et vu la situation, c'est pas plus mal ! Mais on va pas pouvoir continuer ce petit jeu bien longtemps malheureusement, ou du moins pas aussi ouvertement ! Même si c'était pas autant comme une maladie à leurs yeux, je me verrais mal de laisser sous entendre à nos parents qu'ils font chier parce qu'on avait bien mieux à faire avec Jonas et que bouffer un gâteau était loin de faire parti de nos plans !

"Et comme j'ai pas envie que tu meurs pour le moment... Tais-toi et souris !"

C'est moche et je m'en veux, parce que j'ai juste pas envie d'être ici, dans la cuisine, avec la mère de Jonas, mais comme à son habitude, elle est adorable et m'accueille toujours très gentiment ! Je veux aider Jonas à préparer la table pour éviter de la regarder dans les yeux, mais elle m'en empêche et insiste juste pour que je prenne place sur une chaise. Alors je m'exécute et je m'assis gentiment à une place regardant un peu partout dans la cuisine pour éviter de croiser sois le regard de Jonas ou celui de sa mère. Mais je peux pas m'empêcher de lui envoyer un regard noir en l'entendant parler... Ok s'il veut jouer !

" Merci Jo' ! On pourra passer à autre chose alors en remontant, si je sais comment m'y prendre maintenant !"

Je le regarde avec un large sourire. Je suis toujours aussi gêné, mais je dois avouer que ça m'amuse... Juste un peu et puis le voir agir comme ça, comme le parfait petit garçon à sa maman, qu'il est, me fait beaucoup rire ! Je me retourne vers sa mère et je lui répond le plus naturellement du monde en tentant de garder tout mon naturel.

"ça se passe bien... Je pourrais presque y prendre du plaisir ! Jonas est très bon... !"

Je continu de sourire et je lance un rapide coup d'oeil à Jonas qui vient s'asseoir prêt de moi en même temps.

"Votre gâteau à l'air délicieux ! On mange un bout et on y retourne, qu'on finisse sérieusement ce qu'on a commencé ! D'accord Jo' ?"

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J'avais réussi à calmer un peu ma gêne, à oublier l'idée de voir Jonas nu et surtout d'avoir des idées déplacés du genre de le faire jouir avec ma bouche. Mais il n'est pas décidé à me laisser tranquille lui, il continu de me provoquer et même si j'en deviens juste rouge, je dois bien admettre que jouer avec le feu est assez exaltant.

"Hum... Tu sais bien que c'est mon cours préféré, alors je compte bien le terminer !"

Je lui adresse un large sourire et lui affiche l'air le plus angélique qu'il m'est possible de donner. Et comme pour appuyer mes dires, je me penche un peu sur la table, pour cacher la main qui se trouve du côté de Jonas et je la pose sur sa cuisse et je la remonte très lentement pour terminer par la poser sur son membre que je presse légèrement. Je n'arrive pas à croire que je suis capable de pousser la provocation aussi loin.

"J'ai hâte de profiter de tout ton savoir Jonas !"

Je continu de le regarder en souriant et je bouge pas d'un poil. Je peux pas m'empêcher de juste lever un peu les yeux au ciel, c'est chiant de devoir vanter autant les mérites de Jonas devant sa mère alors que j'aimerai juste lui clouer le bec ! Mais si on songe au fait que ni lui, ni moi ne parlons des cours, effectivement, j'ai hâte de profiter de ce qu'il veut me faire savoir... A cette pensé je jette juste un coup d'oeil au miens de jean, rassuré de voir que l'on ne voit rien non plus, même si je commence à y être très mal à l'aise également. Je reporte mon attention vers lui et j'en profite pour prendre un bout du gâteau que sa mère à fait, je ne le quitte toujours pas des yeux quand je me lèches les lèvres pour en enlever les miettes. C'est fou comme cette situation peut à la fois être gênante et plutôt amusante également.

"Tu as l'intention de m'épuiser ou bien ?"

Je me retourne ensuite vers sa mère pour lui dire que son gâteau est vraiment délicieux et que cela faisait longtemps que je n'en avais pas mangé un aussi bon, elle semble ravie et ça me fait plaisir malgré tout. Elle nous propose à boire et j'accepte, parce que même si je n'ai qu'une hâte, quitter la pièce, je commence à avoir chaud et boire ne serait pas de refus !

Jonas & Nils. Le mensonge est dangereux, le risque est de finir sois-même par y croire.

Je crois que je joue avec le feu et pas qu'un peu ! Je pense, non je suis sûr qu'il va me faire payer très cher de l'avoir torturer autant, alors que lui ne peut rien faire et alors qu'il se donne tant de mal pour avoir l'air le plus naturel possible. Mais je crois que la situation m'amuse bien trop pour que je puisse arrêter et je lui adresse juste un clin d'oeil quand il me lance son regard noir. Ouais... Je crois qu'il va s'employer à me faire regretter tout ça, par tout les moyens. Je regrette pas tant que ça d'en avoir profité pendant que j'avais le dessus finalement !

"Hum t'en fais pas pour moi, je suis plus solide que j'en ai l'air... Je pense pouvoir supporter tout le travail que tu as l'intention de me donner !"

La mère de Jonas revient enfin vers nous et me tend le verre d'eau que j'avais demandé. Je la remercie et l'attrape immédiatement pour le boire d'une traite, ouais, j'avais vraiment chaud et la gorge sèche aussi et ce verre je l'accueil avec grand plaisir. La mère de Jonas le remarque et me demande ce qui a put me donner aussi soif. Je répond juste que la chambre de Jonas est étouffante et que réfléchir m'a assoiffé et la réponse à l'air de lui convenir, puisqu'elle me sourit.

"Abon ? Déjà ! J'ai vraiment pas une seconde pour souffle avec toi !"

Je suis même pas encore levé que Jonas se sauve déjà de la pièce à la vitesse de l'éclair, je remercie une nouvelle fois sa mère et lui dit simplement qu'une fois que Jonas est motivé, il est impossible de l'arrêter, pour expliquer son comportement étrange. C'est juste un calvaire de se retenir de rire à ce moment là, mais je la salue poliment avant de quitter la pièce et de grimper les escaliers pour rejoindre sa chambre. Je rentre à l'intérieur et ferme à clés derrière moi. Je manque de me prendre les pieds dans le jean de Jonas avant même de remarquer qu'il l'a enlevé, ainsi que son boxer. Je le regarde en souriant avant de dire :

"T'avais vraiment l'air pressé de reprendre nos révisions dis moi !"