Je reste sur le rebord de la fenêtre, pour profiter du peu d'air frais que la nuit apporte et je respire pleinement après avoir pris un taffe de ma cigarette. J'ai vraiment pas l'habitude de fumer, mais c'est devenu une habitude en soirée, c'est une excellente excuse pour se casser loin de tout le monde sans passer pour un con qu'à pas envie de s'intégrer et...ça détend et là je dois avouer que j'en ai besoin. Je fais pas un bruit, j'écoute ce qu'il se passe derrière moi, j'essaie d'entendre ce que fais Jonas, entendre si la porte va s'ouvrir pour ensuite se claquer ! A la place, je l'entend s'approcher et se poser à côté de moi et je jette un coup d'oeil dans sa direction.

"La personne pour qui c'est le plus compliqué Jonas, c'est sûrement moi... C'est moi qui vient de balancer une bombe capable de bousiller ma vie à son meilleur ami... Et qu'est ce que tu veux que je t'aide à comprendre ? J'ai jamais compris moi-même... J'ai passé ma vie à entendre que c'était le pire des pêchés et ça n'a rien empêché..."

Le sentir passé son bras autour de mon cou, ça me choque plus qu'autre chose. C'est pas la première fois et c'est même une habitude entre nous d'être plutôt proche l'un de l'autre, mais là, ça me perturbe plus qu'autre chose. Je me débats quelques instants, j'essaie de lui résister, de me reculer le plus possible, parce que j'ai comme l'impression qu'il se force juste pour me faire croire que rien n'a changé pour lui, mais je le vois, je suis pas con et le voir calculer tous ses gestes, ça m'emmerde, voilà une des raisons pour lesquelles je ne voulais rien dire. Mais je me laisse finalement faire, parce que Jonas à toujours ce qu'il veut et puis, parce que dans le fond, j'en ai envie, se sera peut-être la dernière fois qu'on sera aussi proche, alors je me laisse finalement faire, je le laisse me mener à la baguette encore une fois, sans protester.

"ça à au moins un point positif ! Quand ils l'apprendront, mes parents seront les premiers ravis de me voir partir d'ici..."
 

- moriarten

Arête d’être juste une image.

T'aimerais lui dire que tout ira bien mais, t'est paumé alors tu ferme ta gueule. Tu ne connais que trop ce que les gens pense de ça, après tout t'en fais aussi partis, tu tente comme tu le peux de l'accepter. Accepter cette différence qui au fond n'en est pas vraiment une. C'est peu etre parce que tu fais tout ce que tu peu pour l'aider que tu te rend compte que t'y tiens plus que tout a ce mec. A quel point t'as pas envie de le voir ainsi, brisé, malheureux, t'as juste envie de le voir sourire, peu importe ce qu'on t'as dit, il faut que tu te sorte tout ça de la tête, il faut que tu commence a pensé par toi meme. Il faut que tu grandisse.

_ En quoi j'ai balancer une bombe ... sa peu rester entre nous non ? j'vais pas allez le crier sur les toits, tes parents je les emmerdes ok, et les miens aussi, on s'en fou d'eux ! Si tu veux pas que sa se sache, crois moi, sa ne se sera pas ! je veillerai a ce qu'on te laisse tranquille...

T'as toujours voulu le protéger, t'as beau le rabaisser par moment, te moquer de lui, dire des conneries à la secondes et surement provoquer pas mal de catastrophe, t'as tout simplement pas envie qu'il souffre, qu'on s'en prenne a lui. Un peu comme si t'étais le seul qui avais le droit de le faire chialer, des que quelqu'un d'autre le fait, t'as tout simplement envie de lui casser la gueule.

_ Nils ... c'est ... c'est pas grave au final j'crois ... tu sais pas mal de mecs le vive bien .. enfin je pense ... j'y connais pas grand chose, on a pas voulu que je sache grand chose sur le sujet en fait ... et puis si on commence a parlé en péchés je te bat haut la main, la y a pas de doute mon vieux !

Tu tente de le rassurer et peu etre que t'y arrive un peu, tu ne sais pas vraiment, tu tente de rire un peu meme si tout ça sonne faux. T'as des milliers de questions qui tourne dans ta tête mais, qui ne sorte pas, t'as peur de le bousiller. T'as peur de tout finir de foutre en l'air. Tu ne le lâche pas, t'en a pas envie et encore moins la force. T'aimerais lui dire que tout pourrais etre comme avant mais, c'est tout simplement impossible, alors tu serre un peu plus l'étreinte avant de continuer.

_ Pourquoi c'est autant un poids pour toi ... enfin je veux dire .. encore ? Tu me la dit , j'sais bien que je suis pas le mieux placé pour comprendre mais je tente au moins de le faire, tu peu pas m'enlever ça Nils ! Et puis, encore une fois, je peu très bien etre le seul a le savoir, alors pourquoi tu fait la gueule comme ça ?

Tu trouve jamais les bon mots. Tu les vois, tu les sens mais, ceux qui sorte de ta bouche ne sont jamais ceux auquel tu avais pensé juste avant. Tu t'embrouille juste. Pourtant t'es la pour lui, tu essaye de lui faire entendre raison, alors que toi aussi t'est perdu. Toi aussi t'as peur et tu ne comprend rien, t'aimerais mais, c'est tout simplement impossible. Tu t'appuie juste sur ce que tu connais déjà de Nils, tu t'appui juste sur des souvenirs mais, certains devienne flous, certains te font peur, peur parce que désormais tu ne les vois plus de la meme manière.

Je l'écoute parler en jetant un coup d'oeil dans sa direction et je peux pas m'empêcher de sourire, parce qu'il s'en donne du mal, ça je peux pas lui enlever, il s'en donne du mal pour me montrer qu'il tient à moi et qu'il va essayer de rester prêt de moi et ça me fais chaud au coeur de le voir comme ça, même si je suis pas sûr qu'il sera encore là demain et les jours suivant, ce soir il y croit à ses paroles, au fait qu'il peut continuer à être là pour moi et même moi j'ai envie d'y croire à ses conneries. Alors je proteste pas, je le remercie pas non plus, parce que même moi j'ai du mal à penser qu'on peut vraiment rester ami, que j'ai pas tout foutu en l'air. J'ai tellement eut l'habitude de mentir, qu'à mes yeux la vérité, elle fait juste plus de mal que de bien.

"Tu es la seule personne au courant Jo'... Je te demande juste de rien dire, pour le moment, c'est tout !"

C'est beaucoup demandé pour un type qui n'arrive pas à contrôler son débit de paroles lorsqu'il est saoule ou énervé. Mais j'ai l'espoir que je peux lui faire au moins confiance pour ça. A vrai dire, je lui fais plus confiance que je ne le pensais et je me suis peut-être un peu trompé sur ce point, il mérite que je lui fasse entièrement confiance, parce que même si c'est dur à avaler pour lui, il tente de rester là pour moi. Enfin, ça c'est seulement parce qu'il connait la moitié de l'histoire. Mais c'est bien comme ça, il n'a définitivement pas besoin de savoir le reste !

"Viens on va voir nos parents et on leur demande ce qu'ils préfèrent ! Que leurs fils ait des penchants contre nature ou qu'il se tape toutes les filles qui croise sa route ! Je suis sûr que les tiens, comme les miens, ils optent pour le deuxième sans hésiter !! Alors non, je gagne !"

Oui je blague, je fais semblant de me vanter de gagner la palme du fils le moins digne et je finis même par rire. Parce que j'en ai besoin, parce que ça fais du bien et parce que pendant que je rigole, je pense juste à la douleur que j'ai dans le ventre et dans les joues à force de rire. J'ai mal nul part ailleurs et je pense pas au merdier que je viens de foutre entre moi et Jonas.

"Je t'enlèverai pas ça Jonas, je me suis toujours dis que t'étais un vrai pote sous tes airs de connard prétentieux et je suis content de pas m'être trompé ! Et je te remercie de pas avoir essayé de m'exorciser ! Et je fais pas la gueule c'est simplement que... Enfin, ça me fais chier de te l'avoir dis, parce que je sais que rien sera plus naturel entre nous ! Que tu vas faire attention au moindre de tes faits et gestes parce que tu vas avoir peur de mes réactions et je sais aussi que de mon côté je vais faire pareil ! Et dit pas le contraire...

J'en reviens à peine d'être encore une fois si honnête, décidément, je n'aime vraiment pas ça, mais je le sors naturellement, sans réfléchir, parce que c'est vrai, ça me fait réellement chier de savoir que mon ami, mon meilleur ami, va réfléchir au moindre de ses faits et gestes quand il va m'approcher, de peur que je puisses avoir envie de lui sauter dessus...
 

- moriarten

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Tu desserre ton étreinte, sans savoir pourquoi tu le fait maintenant. Tu te pose face a lui, tu ne détourne pas le regarde, a quoi bon, tu ne passerais que pour un con ou un faible, et t'aimes pas ça, alors tu affronte ce regard qui malgré tout te fou la trouille,t'as envie de te dire le contraire mais, c'est faux. oui t'as peur qu'il te saute dessus, enfin tu crois, non en fait dans ta putain de tête, il veux te sauter dessus. t'en est persuader et c'est peu aussi pour ça que tu t'es reculer si soudainement, comme ça, sans prévenir, comme si s'étais la dernière fois que t’avais le droit de le prendre dans tes bras. malgré tout tu te met a rire, parce que t'en a plus que besoin.

_ p'tain ouais, mais, au fond, toi t'est juste toi, moi j'suis juste un con qui joue avec ses pauvres pouffiasses , tu vois, c'est pas pareil ! Au final, je gagne ! Parce que t'as au moins l'avantage d’être un mec bien Nils !

Tu ne sais pas vraiment pourquoi tu dit ça. Puis, t'as cette question qui viens a nouveau se percuter dans ton esprit étroit. Tu résiste. Pas bien longtemps malheureusement. Tu flanche.

_ Nils , j'ten supplie soit honnête avec moi ! T'as déjà eu envie de .. ben ... d'moi ? Que j'sache si je fait meme de l'effet au mec !

Tu tente de rire. T'y arrive un peu. Tu regarde le plafond, t'y trouve un intérêt soudain a cet infini de gris sans saveur. Tu veux savoir. Non, t'en a carrément besoin, pour savoir comment tu vois la suite de tout ça. Tu veux essayer de voir a quoi demain ressemblera. Pour une fois t'as envie de pensé a l'avenir.

_ Et non, j'dit pas le contraire ... j'sais pas comment me comporter avec toi ... j'sais pas comment faire et sa m'emmerde ! ... T'aurais pas un mec en vue ? Si t'étais en couple, sa me bloquerais surement moins ...

Tu ne le regarde pas pendant que tu parle. A la fin de ta phrase tu baisse la tête et tu l’affronte enfin. Même la, t'as envie d'en savoir encore plus. Encore et toujours plus, tu restes toi. Tu reste curieux, tu reste têtu, tu reste Jonas.

Il dé serre son étreinte et je bronche même pas, je me remets juste contre le mur sur lequel je me trouvais avant qu'il ne me force à venir vers lui et je ramène mes genoux contre mon torse. La façon dont je suis installé n'est franchement pas la plus sécurisé, si je me penche un peu trop, je me casse la gueule de la fenêtre, mais je m'en fou, j'ai l'avantage de pouvoir contempler la nuit et je peux voir l'expression de Jonas quand il me parle. Je jette mon mégo de cigarettes sans me demander s'il y a quelqu'un en dessous et j'espère qu'il n'y a personnes en dessous, parce qu'en plus de prendre mon mégo dans la tronche, la personne aurait tout à fait pu entendre ce que je viens de dire. Je me penche un peu et je regarde en bas, j'ai un peu le vertige alors je me remets vite comme j'étais, après avoir vérifier que personne ne se trouver en dessous de la fenêtre.

"T'es un mec bien aussi Jonas... Faut juste pas être une meuf pour le voir, c'est tout !"

ça question me choque, me retourne, me perturbe et manque de me faire tomber de la fenêtre tellement elle me laisse sur le cul. Pour voir s'il fait de l'effet même au mec... Pauvre type vas !

"Je retire ce que j'ai dis, t'es bien un con en faite !" Je dis en levant les yeux au ciel. "Pour savoir si même au mec tu leurs fais de l'effet... Non mais sérieux t'es pas croyable comme type ! Si ça peut gonfler ton ego encore un peu plus, j'ai pas besoin d'être homo pour savoir que même à un mec tu pourrais lui plaire !"

Ce type me désespère, son comportement me désespère, peut-être que c'est une bonne chose finalement de lui avoir dis, parce que chacune de ses réaction m'exaspère tellement, que je crois que je pourrais réussir à ne plus être si attirer par lui s'il continu comme ça, j'ai tellement envie de lui coller une baigne à certain moment. Mais je peux pas vraiment lui en vouloir d'être complètement paumé et maladroit, parce que je veux bien comprendre que pour lui aussi c'est beaucoup ! Alors je lui dis ce qu'il veut entendre, mais je lui dis pas dans mon cas personnellement, parce que c'est déjà assez bizarre entre nous.

"Désolé de te décevoir, mais pas de mecs en vue non... Mais je promets de me mettre à en chercher un demain pour que tu sois plus à l'aise."

Je suis sarcastique, je lève les yeux au ciel, ce type me fatigue, mais ça connerie me fais sourire malgré moi.
 

- moriarten

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Tu ne sais pas pourquoi, sa te fait marrer qu'il te dise ça, sa ne te vexe meme pas, t'as prit bien pire dans la gueule venant de lui après tout.

_ Ben merde Nils, pour une fois que j'avais droit a un compliment ! Et merci mec, sa me rassure j'sais que j'peu tout me taper maintenant ! J'peu mourir en paix ! ha au fait , comme tu m'en veux déjà et que j'suis lancé, sa fait quoi de coucher avec un mec ?

Tu le provoque. Tu sais meme pas pourquoi non plus. Tu fouille la poche arrière de ton jeans et t'en sors un joint pas dans le meilleur des état, tu l'allume et le fume le plus naturellement du monde. sa te fait perdre la tête ce genre de merde et t'adores ça. Tu sais que comme ça, tu serais plus apte a te détendre, a déconner, et a sortir deux trois conneries. T'en peu plus d’être autant mal a l'aise face a la situation. Tu préfère gaffé plutôt que de te taire.

_ T'en veux ? Pour te détendre un peu ?

Tu lui tend le joint, tu la presque fini, t'es rapide pour boire comme pour fumer. T'es au moins doué dans quelques chose, si on peu dire ça ainsi.

_ J'voulais juste savoir, j'te force a rien mon pote ! ha et au fait !

Tu t’arrête de parler, juste le temps de te mettre debout, tu t'approche encore un peu plus de lui, tu le tire et le fait tout simplement tomber dans tes bras comme un sac de sable. Tu lâche vite mais, tu fait ça avec une certaine douceur.

_ Désolé vieux ! Mais sa m'stress de te voir sur cette fenêtre, j'ai l'impression que tu va sauter ! Et franchement, j'suis pas d'humeur a allez te ramasser a la petite cuillère parce que t'as envie d'avoir le vent dans la gueule !

T'es pas méchant. Tu souris meme, tu tente d’être sympas. T'es partager entre le fait de faire comme si de rien n'étais et le fait d'en savoir plus. Tes questions te ronge.

Je lève les yeux au ciel encore une fois et je vais finir par me les abîmer en faisant ça, mais j'arrête pas d'être exaspéré avec lui. Je me demande toujours comment on arrive à être amis tous les deux ! A part des familles un peu... pourries, niveau caractère, on a rien en commun. Et puis il se marre comme un con, il me fait rire et je me souviens pourquoi on est ami.

"C'est toi qui gâche tout, c'est pas moi ! Je le pensais jusqu'à ce que je me rappelle comment tu es Jonas Moriarty ! Content de pouvoir te rassurer... Et de t'apprendre que même un mec, tu pourrais sûrement le foutre dans ton pieu et en avoir rien à foutre le lendemain... "

Je lui souris et lève un pouce en l'air comme si c'était l'événement le plus marquant de sa vie de savoir qu'un mec aussi il peut le traiter comme une merde, que ça marcherai aussi et tellement bien... Et puis je manque de m'étouffer avec ma salive après sa question.

"Putain Jo'... Je crois que je préférais quand t'arrivais pas à aligner une phrase et que tu faisais ton petit coincé de chrétien !"

Je ne répond pas, parce qu'il rit beaucoup trop de moi à mes dépends et que j'apprécie moyennement, surtout que je suis dans l'incapacité de me défendre et puis quand j'y pense, j'en aurai peut être même peur de me défendre. J'ai peur que Jonas se mette à être un vrai con, qu'il s'exerce au chantage pour que je reste bien "sage" avec lui et ça, ça me fout la trouille et j'ai honte aussi de penser ça de mon meilleur ami.

"Ouais je veux bien !"

Je n'ai fumé qu'une seule fois un joint et il était tellement doux, que ça ne ma pas retourné la tête, ça ma juste donner faim, une faim monstrueuse qui m'a fais tout bouffer sur mon passage et bien rire comme un con aussi, un rire débile et inexplicable, mais c'était assez comique. Alors je le prend, en me disant qu'il aura sûrement raison et je tire une latte, je tousse un peu et j'en reprend une et je sens déjà mes yeux qui réagissent bizarrement à la fumette.

Et puis il agit déjà, parce que je dois mettre au moins cinq bonnes secondes, pour m'apercevoir que je suis plus sur le rebord de la fenêtre, mais dans les bras de Jonas et je me débat comme un con pour qu'il me lâche, sans lâcher le pétard que j'ai dans la main et je m'assois finalement sur le rebord du lit.

"T'as raison de te méfier, ta connerie pourrais me donner envie d'en finir ! Et là elle atteignait des sommets quand même !"

Je rigole comme un con et tout seul et je continu de fumer la fin du joint en riant et en me balançant sur le lit. Une fois finit, je tend le bras, j'essaie de viser et je le balance par la fenêtre pour qu'il tombe à l'extérieur.

- moriarten

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T'es partager entres tes rires et ton envie de tout simplement fuir. Tu l’observe comme tu ne n'as jamais fait, en silence. Tu regarde vraiment a quoi il ressemble, les traits de son visage, la forme de son corps, ses expression et ses mimiques, tu admire tout, t'admire aussi le fait qu'il arrive a se foutre de ta gueule. Tu le sais qu'il en a du courage de te supporter, que si t'étais a sa place tu t'en aurais surement déjà foutu une. Tu le regarde, t'as des frissons depuis tout a l'heure a cause de cette foutu fenêtre qui n'as pas l'air d’être prête de se fermer. T'es attentif. A lui, pour une fois. Tu ne sais pas si c'est le joint en plus de l’alcool que t'as dans le sang mais, tu sens que t'es pas vraiment la, comme si on fantôme venais de prendre ta place.

_ p'tain moi aussi j'croit que je préfère quand j'ferme ma gueule ... ha et j'suis pas un coincé de chrétien mon pote, crois pas ça hein !

Tu divague. T'es meme pas sur de l'état de ce que tu viens de fumer, tu sais juste que t'en avais besoin pour arrêter de flipper sauf que la, tu te rend enfin compte que s'étais surement un peu trop fort. le mélange passe pas et t'as la tête qui tourne, t'as tes idées qui s'embrouille et t'as envie de faire une connerie. Une de plus. Pour achever et concrétiser le fait que t'es un connard fini. Enfin peu etre.

_ Nils ! Imagine, la tout de suite ! J'te roule une pelle tu fait quoi ? Non mais une bonne hein , pas un truc degueu, j'suis doué dans ça mon vieux t'sais ! Et pour baiser aussi ! Et mentir !

Tu sais pas vraiment ce que tu dit. Tu te lève et tu vacille. T'as la sensation que ta vue entière est ainsi, brouiller, flou et que tout devient irréel autours de toi. Tu t'écroule sur le lit, tu t'allonge et t'as meme pas la force de te relever. Tu le regarde en coin, tu t'marre un peu. Tu déconne mais, au fond, tu te rend compte que sa t'intrigue plus qu'autres chose le fait que Nils soit gay. sa t’inquiète pas et sa te fait pas vraiment chiez, sa t'amuserais presque au final.

J'ai l'impression d'être le meilleur ami d'un gamin de dix ans par moment. J'ai l'impression en faite qu'il est toujours le même que lorsque je l'ai rencontré et c'est le cas ! (A la différence qu'à 10 ans les filles ils trouvaient ça bête et que ça l'intéresser pas et que maintenant ses conquêtes sont sur une liste aussi longue que mon bras.) A part ça, il est toujours pareil ! Et ça me fait bizarre de penser que même petit, il mentait déjà à tout le monde en jouant au petit con, sans coeur. Parce qu'il en a un quand on cherche bien il sait juste pas vraiment comment s'en servir et faut lui apprendre et ça j'ai tenté de le faire, mais j'ai jamais vraiment réussi. Et j'aurai pas du essayer, je me serais peut-être pas accrocher autant à lui, à mes yeux il serait toujours resté comme un ami et je serais pas là à attendre qu'il merde, pour me rendre compte que c'est un vrai connard et que je puisse enfin l'oublier.

"On est au moins d'accord sur un point, comme quoi tout est possible ! Et si tu l'es, j'entends ce que les filles peuvent dire sur toi Jo'..."

Je le regarde avec un large sourire. Je le taquine, le charrie, j'ai jamais pris la peine d'écouter le moindre mots d'une fille avec qui Jonas aurait put coucher, j'en ai absolument rien à foutre, ce qui revient à limiter le nombre de fille à qui je parle au lycée étant donné que la liste est longue, merde, il aura de la chance s'il y en a une qui veut bien de lui plus tard après qu'il soit passé sur toutes.

"Hein ? Quoi ?"

Je me retourne vers lui en manquant de me casser la gueule du lit, ma réaction est pire que s'il m'avait foutu la trouille en me balançant un serpent. Je le regarde bouché bée et je sais qu'à cause du joint, mes yeux doivent être anormalement dilaté et ouvert. Il est pas sérieux là ? Non il ne l'est pas, c'est la fumette et l'alcool qui parle pour lui. Je soupire en me rasseyant sur le lit et je répond :

"Je crois que je t'en colle une, parce que t'es bourré et shooté, que tu t'en prendrais sûrement à moi une fois tes idées redevenues claires et parce que moi je suis pas un jouet avec lequel tu peux t'amuser quand tu sais pas quoi faire ! Mais je suis contente de savoir que tu baises bien, ça va changer ma vie ça..."

Je lèves mes yeux au ciel une nouvelle fois et je le regarde étaler sur le lit ! Ce type est la plaie de ma vie ! Et je lui dis même pas que ça me plairait pas qu'il me roule une pelle, parce que j'en suis plus à mentir, ça me plairait, je le sais, j'en suis sûr, à moins qu'il soit vraiment nul (ce qui serait une bénédiction), mais je le laisserai pas faire. Il sait pas tous le mal qu'il peut me faire par moment et je veux pas qu'il m'en fasse plus en jouant juste avec moi !

- moriarten

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Tu provoque et joue avec le monde entier depuis que t'as mit un pied sur cette terre, t'es comme ça, on ne te changeras pas. parfois tu tente d’être quelqu'un de bien, parfois t'y arrive un peu. Au fond, tu ne sais meme pas ce que sa veux dire " quelqu'un de bien" , a partir de quel moment on peu avoir ce titre a la con, a quel moment les gens change d'avis sur les autres, il faut quoi a part peu etre un miracle. Tu continue de rigoler sans savoir si t'en a vraiment envie ou si c'est juste un peu nerveux. Puis, alors que t'avais réussi a te taire pendant qu'il te répondais, tu repart de plus belle sur ta lancé.

_ P'tain, t'es un violent toi ! Tout ça pour une petite pelle ! Et fait gaffe vieux si sa peu changer ta vie , n'oublie pas que tout l'monde passe dans le lit de Jonas Moriarty !

Bien sur tu déconne. Quoi que ... T'as envie de l'emmerder un peu, de jouer avec lui, tu sais qu'au fond c'est mal, et pas qu'un peu mais, le voir etre distant sa ne te donne envie que d'une seule chose. Allez plus loin dans ta connerie toujours plus. Alors tu te lève, juste un coup, un bond, et tu l'attrape avant de venir le plaquer contre toi sur le lit. Tu t'met a ébouriffer ses cheveux déjà bien en pétard, comme on le ferai a un gamin. Puis, tu le serre contre toi, une vulgaire peluche aurais un peu droit au meme traitement.

_ La genre t'es gêné ?

Tu va trop loin et t'es pas prêt de d’arrêter. T'as trouver un nouveau point sensible chez Nils et t'as bien envie de t'amuser un peu. Tu te penche un peu sur le coté mais, tu l'oblige a rester dans tes bras, comme ça, allonger sur le lit comme un con. Et puis tu te dit un truc idiot, le cœur des femmes tu les connais par cœur mais, pas ceux des hommes, c'es tout simplement cruel de pensé ça mais, t'as envie de tester quelques petit truc. Jouer encore une fois avec ta putain de vie et celle des autres. T'es pas dans ton état normal. Pourtant t'aime te dire que sobre t'aurais étais assez fou pour faire ça, en provoquant Nils, t'as aussi la sensation de provoquer ton père et toutes les dictâtes qu'il ta mit dans le crane.

Cinq lattes, la fin d'un pétard et je suis déjà deux de tensions et complètement à côté de mes pompes. Et Jonas n'arrange rien, il m'exaspère tellement à faire son malin à jouer avec moi comme il le fait avec le reste du monde, qu'il me fait rire. Je sais pas si c'est le mélange d'alcool et d'herbes qui traînent dans son sang, mais la pilule à l'air d'être passé et il semble s'en foutre maintenant et ça me fait plaisir de penser ça, de me dire que je le perdrais pas totalement après lui avoir dis que j'étais gay. Mais il me provoque, sans savoir que ça me touche plus que je ne le voudrais, mais pour le moment je le prend à la rigolade, parce que je sais qu'il est pas sérieux, parce que Jonas est comme ça et parce que j'ai l'habitude !

"J'ai pas envie de changer ma vie, et je le connais ton lit, il est tous sauf confortable, surtout quand on sait que la moitié de la population est passé dedans, alors sans façon, merci !"

Encore une fois, il me faut un temps record pour réagir quand il m'allonge de force sur lui. Mon cerveau avance au ralenti et quand je me rend compte que je me retrouve sur lui, il est déjà en train de m’emmêler les cheveux encore un peu plus. Je râle, je me débats contre lui, mais comme il a coincé mes bras contre mon corps, je peux pas faire grand chose, alors je capitule en l'insultant de temps en temps et en continuant de râler.

"Non... Mais en même temps, c'est pas la première fois que tu me martyrise de la sorte, alors j'ai l'habitude !"

Je soupire encore une fois et j'essaie de me redresser un peu, de m'éloigner un peu de lui et de ne pas avoir tout mon poids sur lui. Je me débats encore un peu et j'essaie de me positionner sur mes avants-bras pour me tenir. J'ai l'impression que je lui ai juste donné un argument de plus pour me faire chier et c'est pas bon ça, parce qu'il a juste besoin de faire ce qu'il préfère pour me faire flancher, c'est à dire m'emmerder et c'est pas vraiment une bonne chose pour moi.

- moriarten

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A tes yeux il prend tout ça un peu trop bien, pas que sa t'agace mais, t'as envie d'allez encore plus loin. Tu t'en fout qu'il râle, qu'il t'injure et qu'il se tortille comme une anguille pour se casser de tes bras. Tu le serre encore plus, de manière a ce qu'il soit caler, apte a -tout simplement- ne plus bouger, a se laisser faire. Tu t'amuses. Tu joues avec lui. Puis tu te colle a lui, et sans autre forme de procès tu l'embrasse, et pas qu'un peu. Au fond, c'est pas gênant de ton coté, sa te fait juste marrer lorsque tu rond le baiser.

_ Et la ? Sa te fais quoi ?

Tu le provoque. Sa sera peu etre la pire soirée de sa vie mais, de ton coté tu ne regrette rien, t'as pas l'habitude de ça d'ailleurs. Tu défis le monde entier, tu leurs montre a tout ses idiots sans cervelle que t'es pas prêt de rentrer dans le moule, que t'es libre peu importe ce que sa te coûteras.

_ P'tain j'pensais que sa serais dégueulasse mais, en fait ça va !

Et tu continue. Tu l'enfonce, tu te fou de sa gueule. Le pire dans tout ça c'est que tu n'as meme pas conscience du mal que tu est entrain de lui faire, du poids de tes mots et de tes actes. Tu voudrais arriver a etre autrement avec lui, simplement etre la sans faire tout foirer a un moment. T'en a marres de ce que tu es mais, cette image elle te colle a la peau, elle est encrée en toi. Alors tu fait avec, tu rentre dans la case qu'on t'as donner tout en défiants le monde pour te sentir puissant alors que tu en est bien loin.

Pourquoi je persiste à penser que Jonas n'est pas seulement un enfoiré ? Il l'est belle et bien ! Je me débat pour me séparer de lui et lui ça l'éclate juste. Il resserre sa prise sur moi et je ne peux plus bouger, il serre, il me fait mal et il en à rien à foutre et je ne lui dis même pas qu'il me fait mal, parce qu'il m'a déjà dis qu'il n'en avait rien à foutre ! J'aime pas être un pantin dans ces bras, j'aime pas qu'il joue avec moi comme ça et j'aime encore moins quand il m'embrasse. Parce que putain, je crois que j'en ai rêvé, j'en avais envie, mais pas comme ça, pas parce qu'il prend un malin plaisir à me torturer, pas pour s'amuser. Alors quand je sens sa bouche contre la mienne je me débat encore plus, je répond même pas et je cherche même pas à en profiter parce que j'en ai pas envie et parce que je sais que je le regretterai.

"ça me fais quoi ? Putain Jonas lâche moi, je suis pas ton jouet merde ! Arrête de t'amuser avec moi, ça marche peut-être avec n'importe qui, mais pas moi !"

J'ai presque les larmes qui me montent aux yeux tellement je suis énervé, il m'énerve, mais moi aussi je m'énerve. Parce que je tiens à lui bien plus que je ne pourrais l'admettre et lui il joue avec moi, il se sert de moi pour passer le temps. Il joue avec ce que je peux éprouver, il se fout bien de ça et moi je tiens à un pauvre type comme ça. Mais vas-y continu Jonas, continu à me montrer à quel point tu es un con, tu finiras peut-être par me rendre service.

"Et moi je pensais que t'étais pas un connard, mais en faite si !"

Je lui dis ça méchamment, je lui crache presque mes paroles au visage, mais je sais qu'il s'en fout et moi aussi je m'en fous actuellement de pouvoir me comporter comme un con aussi. Parce que j'arriverai de toute façon jamais à son niveau et parce que je suis pas décidé à me laisser pourrir, même par la personne qui compte le plus pour moi.

- moriarten

Arête d’être juste une image.

T'es qu'un pauvre con. T'es juste ça et rien de plus. t'aimerais plutôt que ce soit le cas, tout serais tellement plus simple. T'es partager. Paumé. Tu desserre l'étreinte mais, tu ne le lâche pas pour autant, tu ne sais pas pourquoi. C'es comme si il étais ta proie et rien que cette pensé te fou en vrac.

_ Ouais vieux j'suis un pauvre con mais, ça tu le sais déjà non ? Alors pourquoi t'es encore mon pote si tu le sais ? Pourquoi tu m'a jamais foutu une claque, pourquoi t'es si faible ?

C'est ta manière de te protéger. Lorsqu'on te blesse tu contre-attaque et pas qu'un peu, tu l'enfonce, tu le torture. sauf que tu t'en veux d’être comme ça, tu voudrais que sa soit simple. T'en a marre d’être toi par moment, tu change d'humeur en un quart de seconde, ravager, tes émotions te retourne la tête, partager entre l'envie de lui dire pardon et de continuer.

Tu ne dis rien. Tu le serre contre toi mais, pas violemment comme tu venais de le faire. Tu blottis ta tête dans son cou, et tu soupirs. Tu prend le temps de te calmer un peu, de faire le vide et surtout le tris dans toutes ses questions qui se percute dans ton crane.

_ Je le fais pas exprès Nils ... tu sais , j'sais juste pas etre sympas , quand je commence a bien me comporter, y a toujours un truc qui fait que je fait tout foiré ... tu le sais ça pourtant ...

Tu ne bouge pas. T'es crevé. Tu vide ton sac encore une fois, c'est le seul qui connais tout ce que tu ressens, ce qui se passe dans ton esprit malsain. Alors des que tu lui parle, tu parle, sans pouvoir t’arrêter. Passant du rire aux larmes en quelques secondes. T'es paumé au final. Tu comprend rien a ce que t'arrives.

_ N’empêche j'suis vexé , t'as refuser mon bisou ! ... Tu veux pas me le rendre du coup ?

Tu ris un peu. Tu sais pas pourquoi tu dis ça. Tu le provoque meme pas. C'est peu etre que t'as pas envie qu'on te dise non. peu etre qu'au fond t'en a envie qu'il t'embrasse parce que s'étais pas si désagréable. Peu etre que t'as meme pas de réponse a tout ça.

Je suis pas faible, je suis peut-être pas tout à fais honnête avec moi-même, ni même avec mon meilleur ami et pet-être que ce con me manipule comme il veut, mais je suis pas faible. A vrai dire, je pense même que Jonas l'est plus que moi, parce qu'il a besoin de martyriser le monde qui l'entour pour avoir du respect, mais ça je me garde bien de le dire !

"Je t'emmerde Jo' ! Et je suis pas faible... Je sais juste que je suis la seule personne à pouvoir te supporter sur cette foutue terre et je crois que t'es la seule personne qui peut me supporter aussi... "

Je m'en fous de ce qu'il dit, même s'il le pense. J'en crois pas un mot, il est juste très doué pour faire du mal aux gens lorsqu'on s'en prend à lui et j'ai beau être son meilleur ami, j'échappe pas à la règle. Je m'en prends tout autant dans la gueule, peut-être même plus, parce qu'il me connaît par coeur, il sait frappé là où ça fait mal et ça fait des années que je lui ai donné les armes pour qu'il le fasse sans mal. Je retiens un frisson lorsqu'il souffle contre mon coup et j'essaie de me redresser un peu pour lui faire face.

"ça t'es arrivé d'être sympa... Moins maintenant, j'ai par moment l'impression que ça te plait de faire chier le monde ! Mais ça t'arriver avant..."

Je sais même pas pourquoi je lui dis ça ! Je sais même pas pourquoi je m'obstine à lui faire comprendre que c'est pas juste un connard quand il le veut, parce que ça à beau être vrai, sinon je ne serais pas resté toutes ses années avec lui, mais je commence à croire que c'est peine perdue, qu'il jouera toujours avec les gens.

Quand il me joue le coup du mec vexé, je me redresse et le regarde droit dans les yeux et je fronce les sourcils, c'est incontrôlable ça, septique. Il se fout encore de ma tronche... Si je le fais, même pour déconner, il va se foutre de ma tronche, je le sais et je refuse qu'il arrive à m'avoir aussi facilement parce que je sais que se sera le coup de trop. Alors je préfère le faire chier à la place.

"Euh non désolé... Le prend pas mal mais, t'embrasse vraiment mal Jonas !"

- moriarten

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T'y comprend rien. t'es paumé. Mais, ça, sa ne change pas vraiment. Tu ne le vois pas que oui, dans l'histoire si quelqu'un est faible c'est bien toi, que tu ne peux meme pas vivre sans rabaisser les gens, t'es pathétique, t'as besoin de ça pour te sentir vivant et sa fait de toi un connard fini. Il n'y a pas d'autres mot pour te définir.

_ Nils, sérieux ... me sors pas des conneries pareilles, j'suis jamais sympas ... j'sais meme pas ce que sa veux dire ... et personne peux me supporter, j'dirais plutôt que tu me subis ... Moi et mes conneries ...

Tu ne prend pas vraiment un air sérieux lorsque tu dis ça. T'es juste calme. Sa t’énerves tout ça, sa te saoule et pour la première fois depuis le début de la soirée tu rêve de n’être jamais venus, quitte a ce qu'on te foute de ta gueule parce que t'aurais louper cette soirée, toi Jonas, le mec qui est comme coller aux lieux qui attire tout les regards.

_ Ha non la t'as pas l'droit ! traite moi de connard si tu veux mais, dit pas que j'embrasse mal ! Non mais ho ! ... Allez Nils, j'attend ! J'le veux !

Intérieurement tu te marre, mais, tu tente comme tu le peux de rester sérieux. Tu ne sais pas si c'est de la provocation. Surement un peu mais, t'as pas vraiment envie de te foutre de sa gueule, au final t'as envie d'en jouer parce que de cette façon la , tu a moins peur, comme si t'avais toi aussi besoin apprivoiser se qu'il est, pour comprendre. Pour ne plus avoir peur de dire quelque chose de mal. T'es pas quelqu'un de simple, tu ne l'as jamais étais. Toi meme t'as parfois du mal a savoir ce qui se passe dans ta tête. Mais, la, tu commence a tout comprendre.

C'est vrai que je le subis Jonas. Je le subis quand il nous met dans la merde et que je me retrouve à nous sortir de là sans trop de dommage, je le subis quand il a décidé d'être con avec quelqu'un et que je dois calmer le jeu pour éviter qu'il prenne sur la tronche, parce que ouais, il peut jouer au fière et même s'il étale quelqu'un haut la main avec la parole, je suis pas sûr qu'il réussisse aussi facilement avec les gestes et je le subis aussi quand il décide d'être tout simplement con avec moi. Mais Jonas c'est aussi la personne qui me fait le plus rire au monde, parce que sur beaucoup de choses on pense la même chose et qu'il ose dire tout haut ce que je pense par moment tout bas et déjà s'il n'y avait que ça, je continuerai à le supporter... Merde c'est pathétique !

"Ouais je te subis... Et crois moi, c'est fatiguant, j'aurai du toucher un salaire et avoir des congés payé pour avoir du te supporter ! A croire que j'aime me faire du mal... Mais je crois que je me serais pas autant marré si je l'avais pas fais !"

Il m'exaspère, il m'épuise, il m'énerve. Il me donne envie de lui hurler dessus des moments, tellement il peut être con, tant il se fout des autres et même de moi. Mais je peux pas m'empêcher d'essayer de lui faire comprendre qu'il peut être quelqu'un de bien. Qu'il est pas obligé de devenir la copie conforme de son père ou de qui que se soit.

"Tu embrasses mal Jo' et tu baves en plus... Et je suis pas con, je sais très bien que tu te fous de ma gueule, je vais pas marcher dans le panneau !"

Dans d'autres circonstances, j'aurai pu en crever d'envie. Mais c'est bien la dernière chose que je veux faire là de suite. Parce que je sais qu'il veut jouer au con et que c'est encore moi qui doit l'en empêcher pour éviter qu'il n'aille trop loin, qu'il atteigne le point de non retour, celui où j'aurai même plus envie de le supporter. J'ai juste pas envie qu'il se foute de ma gueule, alors je me fous de la sienne.

- moriarten

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Tu l'écoute et tu soupirs. Tu sais qu'il a raison, il a toujours raison en ce qui te concerne au fond, sa ne changeras surement jamais ça pour le coup. Tu te vexe, juste  un peu, t'es con d'agir ainsi mais, t'as connerie c'est pas quelque chose de nouveau. C'est devenu courant, sa fait partie de ta foutu vie qui n'as absolument aucun sens.

_ N'importe quoi, j'bave pas, dit que j'suis une limace aussi ! t'es fatiguant vieux, on peu meme pas rire avec toi. Enfin bon, c'est apparemment vrai ce qu'on dit, que les gay on pas d'couilles, t'as meme pas le cran de faire ça !

On ne peux tout simplement pas plonger plus bas dans la provocation, le pire c'est que sa te fait sourire. T'as pas envie de le faire souffrir ou de le détruire. Tu veux juste gagner. Avoir le dessus. Et puis, t'ose pas vraiment avouer que t'as envie de voir ce que sa fait. Tu trouverais sa encore plus con de lui présenter ça de cette manière meme si sa ne serais pas vraiment étonnant de ta part, des qu'il y a quelque chose a essayer, t'es toujours le premier a te lancé. Peu importe si c'est douloureux, dangereux, que sa te fait du mal, t'aimes jouer avec la vie.

_ Nils Galbraith je vous ordonne de m’obéir ! Parce que la j'suis meme pas vexé, j'ten veux carrément mon vieux ! C'est le truc a pas dire que j'sais pas m'y prendre , et tu le sais très bien ! Allez, j'vais pas te bouffer ! Quoi que ! ...

Tu te met a rire mais, tu ne te veux pas moqueur. Tu est perdu entre beaucoup trop d'émotions a la fois, t'as peur, t'as envie de rire, t'as honte, tu te sens con et pourtant tu veux faire des efforts, tu veux qu'il aille bien , tu veux juste ça. sauf que tu reste toi, et bien que sa ne se veuille pas méchant, tu le provoque encore. Quand tu veux quelque chose tu l'as toujours. Il le sais. t'es pas prêt de flancher.

Je le regarde et un sourire mauvais s'étire sur mon visage, je déteste être comme ça, mais j'ai appris du meilleur malheureusement... Il m'énerve tellement que je pourrais lui en coller une, mais ça le ferait juste rire. A la place, je profite qu'il n'y fasse pas attention pour m'extirper de ses bras, mais par pour me relever, ni pour m'enlever d'au dessus de lui. Non, je reste sur lui et je me repositionne simplement en pliant le genoux et je le pose sur son entre jambes et j'appuies, assez pour lui faire mal, pour qu'il est les larmes qui lui montent aux yeux, mais pas non plus pour assez fort pour qu'il le sente pendant deux jours. Je veux juste qu'il puisse avoir un minimum mal lui aussi. Je me penche vers lui et je murmure à son oreille.

"J'ai peut-être pas de couilles... Mais toi t'as intérêt à fermer ta gueule si tu veux pas que les tiennes finissent en purée, se serait dommages, elles sont si indispensable à la communauté..."

J'appuies encore un peu plus fort et je me fais un peu honte de me comporter comme ça, d'être aussi un connard et de prendre plaisir à lui faire un tant sois peu mal à ce qui lui est sûrement le plus cher dans sa vie. Mais il l'a cherché, c'est sûrement pas ce qu'il voulait, mais il voulait, il voulait que je répliques, que je fonce tête baissé dans sa provocation pourrie, c'est chose faite, je l'ai fais, il a gagné, pas vraiment ce qu'il aurait voulut, mais il a gagné.

"Tu me l'ordonnes ? Et dans quelle vie ça à marché ça ? Tu peux m'en vouloir Jonas, mais c'est juste un réel plaisir de pas te donner ce que tu veux..."

Je le regarde avec un grand sourire, parce que même si c'est l'espace de quelques secondes, j'ai le contrôle sur lui et s'en est jouissif, il a pas ce qu'il veut et moi non plus dans un sens, mais le sacrifice est minime face à la satisfaction que j'éprouve en le voyant ordonner, mais ne pas avoir !

- moriarten

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P'tain celle la tu t'en doutais pas c'est rien de le dire. Tu te relève d'un bond. Tu sais que tu la méritais, rien pour toute les fois ou tu t'es foutu de sa gueule mais, t'as du mal a l’encaisser qu'il prenne le dessus comme ça.

_ PUTAIN ! Connard, ça tu va le regretter!

Tu bouillonne de rage bien qu'au fond de toi tu trouve la situation comique , il suffit de prendre un peu de recul mais, tu prend pas trop le temps pour ça. Tu riposte. Tu le prend par le col. Et sans autre forme de procès tu le jette par terre, tu n'as meme pas fait attention a ce qu'il est mal ou non.  En plus pour bien combler le tout t'es impulsif. Y te manquer plus que ça. Au final tu te fait tout aussi mal, tu te jette a terre a ton tour, sur lui.

Tu ne sais pas pourquoi tu fait ça. mais, t'es bourré, droguer et t'as envie d'avoir le dessus alors tu déconne et en beauté. Tu lui arrache presque son haut avant de venir le jeter plus loin dans la pièce. Tu pose tes lèvres sur son torse, tu visite son corps, t'as déjà étais plus loin dans tes provocation mais, sa ne t'as jamais rendu comme ça. t'as jamais étais aussi mal et pourtant tu t’arrête pas. T'as honte de ce que t'es entrain de faire, tu pense aux regard des gens, a celui des tes parents mais, pour le coup, sa ne ravive qu'un peu plus ta folie.

_ Oui sauf qu'la ... t'as pas le choix ...

Tes mots s’étouffe dans tes baisers. Tu te serre contre lui, tu lui tiens les poignet de manière a ce qu'il ne bouge pas, tu te cale contre lui afin qu'il ne t'en foute pas encore un, un foutu coup dans les couilles. Il est bloquer. Il t’énerve. Tu veux avoir le dessus. Tu l'as. Et tu ne t’arrête pas, tu remonte dans son cou , t'es loin d’être tendre mais, tu ne te veux pas violent pour autant. T'as bien compris que sa plus grande faiblesses, s'étais toi, et tu joue de ce fait. Tu embrasse son cou, tu descend un peu, juste un peu, tu t’arrête pas. t'en a pas vraiment la force et ,étrangement, l'envie.

Je jubile, l'espace de quelques instants, je savais que ça ne durerait pas longtemps, que mon geste j'allais le regretter, mais je me suis défendu, je me suis pas laissé faire et je me suis défendu, moi aussi j'ai tapé là où ça fait mal et même si c'est pas en parole c'est aussi efficace.

Mais je savais que j'allais le regretter et il a même la gentillesse de me prévenir et avant même que j'ai pu m'en apercevoir, il me dégage, me pousse du lit et je tombe violemment par terre, je me claque la tête avec force contre le sol et je sens mes yeux se remplir de larmes tellement le choc est douloureux, mais je garde le gémissement de douleur qui menace de quitter de douleurs, je ne lui laisserai pas cette joie. J'ai aucune envie de lui faire plaisir à ce moment là.

Et il se venge de la manière la plus étrange et la plus désagréable aussi, merde, cette enfoiré le restera jusqu'au bout. Je suis bloqué au sol par un Jonas en rage et il m'arrache à moitié mon tee-shirt et je cris, je lui cris d'arrêter parce que là, il me fout vraiment la trouille. Et puis je comprends, je comprends qu'il a juste envie de me faire mal, qu'il sait que je suis faible face à lui, je me demande s'il n'a pas même compris ce que je pouvais ressentir pour lui... Il est bien décidé à me le faire payer et je crois que je pourrais pas tenir bien longtemps, je sens ma tête qui me fais mal, mais yeux me brûler et j'ai juste envie qu'il arrête, parce qu'il est en train de me bousiller.

"Lâche moi Jonas... Putain arrête ! Qu'est ce que tu fous putain !"

J'aurai pu en tirer un quelconque plaisir, j'aurai put en profiter après tout, il l'a presque réclamé que je l'embrasse et c'est lui qui à commencé à me toucher, mais y a rien de bien dans ce qu'il fait, il fait ça pour me blesser et j'ai absolument pas envie de l'aider à le faire. Je me débat comme je peux, je me serre de mes jambes pour qu'il me lâche enfin, mais si j'avais pu avoir le dessus avant, quand il n'est pas dans un accès de rage, là c'est mort. Je me retiens encore de craquer, pour ne pas lui apporter la satisfaction, mais j'ai mal, il me fait mal, je suis faible et je sens que les larmes menacent de couler, parce qu'il me fout la trouille également.

"Putain, mais regarde ce que t'es en train de faire connard..."

Je lui dis entre deux baisers, je veux qu'il réagisse, qu'il prenne conscience qu'il est juste en train d'embrasser un mec, de forcer son meilleur pote. Qu'il a dépasser le stade même du connard.

- moriarten

Arête d’être juste une image.

Tu le détruit, t'en a conscience pourtant malgré sa douleur, malgré ses mots torturés qu'il te lance comme un appel a l'aide, tu ne t’arrête pas, tu continue de le bousiller, t'y prend meme pas du plaisir, tu sais meme pas se qui te pousse a faire ça. Tu redescend juste au niveau de son torse, tu insiste, tu visite simplement son corps. T'oublie , tu fait comme si tu ne voyais pas ses larmes qu'il tente de contenir comme il le peux. T'e entrain de le brisé, tu le sais, t'aimes pas cette situation sauf que tu ne te stoppe pas.

_ J'suis entrain de gagner ! ...

T'as jamais étais aussi con. Enfin en tout cas pas devant lui et surtout avec lui, t'en a fais des conneries, certaines que tu garde pour toi de peur que les dire t’empêche de les oublier. Tu te mord les lèvres, tu joue un jeu dangereux. Tu risque de perdre la seule personne a qui tu tiens et surtout qui tiens a toi. Tu te met a mordiller ses tétons, l'un après l'autres, tu ne te rend meme pas compte de ce que tu fais. T'y prend du plaisir, juste un instant , et ce maigre instant tu t’arrête. Tu l'embrasse a nouveau, t'as pas envie de le laisser en paix. t'es qu'un putain de monstre. t'as meme pas conscience que se que tu fait est mal, a tes yeux s'est juste une connerie parmi les autres.

Tu remonte, tu plonge ton regard dans le siens et bordel, t'est terroriser. Tu l'as déjà étais mais, la tu te prend cette émotion en plein dan la gueule alors que tu ne t'y attendais pas le moins du monde. Tu pose juste un léger baiser au coin de ses lèvres et tu desserre ton étreinte. Tu lui laisse de choix de s'en allez ou non.

_ T'aurais jamais du m'aborder il y a dix ans a l'Eglise ... t'aurais jamais du ... J'croit que j'suis un peu ce que mes parents appelle Satan en fait ...

Tu souris un quart de seconde, tristement parce que t'as jamais eu autant raison.  Sauf que la, il n'y a pas de dieu pas de démons, juste toi qui te comporte comme telle et au final c'est encore pire.

_ t'es amoureux de moi pas vrai ? mens pas, j'sais au moins voir ce genre de connerie ...

Tu ne bouge plus. Tu pose juste ta tête dans son cou et t'y pose un dernier baiser. mais cette fois, il n'as jamais étais aussi doux, t'as envie de lui dire pardon mais tu ne trouve pas les mot, alors tu essaye de lui faire comprendre en te montrant tendre comme tu ne l'as jamais étais. Sachant très bien que t'as fait bien plus de dégât que tu ne l'aurais pensé a la base.

J'ai envie de m'en coller une tellement je m'en veux d'avoir pu être amoureux d'un tel connard, comme si le reste était pas déjà assez difficile, je lui ai laissé la possibilité de s'amuser avec moi, de pouvoir me bousiller comme tous ce qu'il touche ! Et je lui ai fais assez confiance pour pas être le connard finit qu'il est habituellement, mais encore une fois je me lourdement trompé.

"Mais je suis pas un putain de jouet Jonas. Merde !"

Je les sens ces putains de larmes qui menacent de couler, je les sens, mais putain elles couleront pas, je lui laisserai pas ce plaisir, non il aura pas ça. Il a déjà tout eut de moi, pas ça, il aura pas le plaisir de voir qu'il m'a bousillé jusqu'au bout. Est-ce qu'il se rend au moins compte de ce qu'il fait, que c'est n'importe quoi, à la limite d'être légal si on part dans ce registre là et bien loin d'être toléré par l'église si on y pense deux secondes, mais ça j'en ai rien à foutre. ça fait bien longtemps que j'en ai rien à faire de ce que l'église peut penser ! Quand il semble enfin se calmer, quand son accès de colère semble enfin diminuer et que je sens enfin son étreinte et sa prise se relâcher autour de mes poignets, je perds pas une seule seconde et je le bouge de sur moi pour partir le plus loin possible de lui. Je vais à l'autre bout de la pièce, récupérer mon tee-shirt et je reste à moitié étalé par terre, à l'endroit où il se trouvait. Je suis incapable de me relever, mes jambes ne répondent plus et j'ai l'arrière de la tête qui me fais encore mal. Je reste dans un coin de la chambre, à le fixer, j'essaie même pas de cacher qu'il m'effraie et j'essaie même pas d'avoir l'air un peu moins pathétique que là.

"T'es pas Satan, t'es juste un con finis, véritablement et t'as peut-être raison, j'ai peut-être fais la pire connerie de ma vie y a dix ans..."

C'est la première fois de ma vie que je le dis en le pensant. Je lui ai déjà dis avant, pour l'emmerder, pour le faire chier, jamais en le pensant et je lui faisais comprendre que je le pensais pas ! Mais aujourd'hui je le pense, j'ai fais la plus grosse connerie de ma vie à l'église, c'est assez comique quand on y pense ! Mais j'aurai mieux fais de me bouffer un mur ce jour là.

"Ouais... Tu vois j'ai vraiment été con jusqu'au bout, t'es le pire des salaud, je le sais et c'est arrivé quand même ! Et puis même ça il a fallut que tu t'en serves pour me bousiller, parce que c'était pas assez difficile quand même."

Je reste dans le coin de la pièce à le fixer avec toute la haine dont je peux faire preuve. Je l'ai toujours défendu, persuadé qu'il était quelqu'un de bien et là je sais même plus comment j'ai fais pour le penser un jour.

- moriarten

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Tu te sens mal. Tu le regarde t’éloigner et tu soupir. Tu le regarde , t'as jamais étais aussi merdique de toute ta vie. Ton état second n'arrange absolument rien, tu reste la sans faire un geste, de peur de finir de le détruire. T'aurais envie de lui dire de sortir de cette foutu pièce, de sortir de sa vie parce que t'en peux tout simplement plus d’être une bombe a retardement, tu casse tout ce que tu touche.

Tu reste la , sans vraiment savoir combien de temps, tu ne bouge plus, t'en a pas la force. malgré tout tu continuer de le fixer, tu ne te veux pas insistant mais, tu l'es. C'est plus fort que toi après tout, tu tente de chercher une faille, tu tente de voir si c'est la dernière fois qu tu le verra, si en rentrant chez lui il fera a jamais une croix sur toi.

Et tu te lève, d'un coup. Tes jambes te portes sans que tu ne sache comment, elles le font juste parce que t'en peux plus de rester la sans rien faire. Tu t'assoie face a lui, tu tu l'oblige a relever la tête, du bout des doigts, tu le fait doucement, t'as peur de finir de le brisé. Puis les mots sortes, et t'as la sensation que t'es pas prêt de t’arrêter vue a quel point tu te sens coupable.

_pardon Nils, bordel pardon , pardon , pardon ... j'aurais jamais du te faire ça ... j'ai jamais voulu te faire du mal mais, pourtant je sais faire que ça ... putain je tiens a toi comme je tiens a personne mais .. j'sais pas se qui m'as pris ... la drogue .. l'alcool ... le fait de savoir tout sa d'un coup et puis aussi le fait que j'suis trop con pour avaler ça ... Je suis désolé, j'ai jamais autant regretter quelque chose de toute ma vie ... je te demande pas de me pardonner, j'sais meme pas si c'est possible ... j'sais meme pas a quel point je t'es fait du mal, je sais juste que je ne t'en est jamais fais autant ... j'voulais pas ... je ... j'ai aucune excuse bordel !

Tu te tais, tu hésite mais, au final tu le rend dans tes bras. Toi aussi t'as envie de chialer mais, tu ne le fais pas. Tu le vois glisser entre tes doigt, tu le regarde quitter ta vie et tu tente de le retenir sans savoir pourquoi parce qu'au final, si il le faisais il s'en porterais peu etre mieux ...

J'aimerai pouvoir être capable de partir, que mes jambes répondent à mon cerveau et qu'elles soient capable de me porter pour que je puisse quitter cette pièce et quitter Jonas. Mais plus aucun membres de mon corps ne semblent réagir, j'ai même pas réussi à remettre mon tee-shirt, je l'ai juste reposer sur moi. Je suis incapable de bouger un seul membre de mon corps. Et peut-être que dans le fond j'en ai pas encore envie, peut-être que je me suis pas fais assez de mal comme ça et que j'ai pas laissé Jonas m'en faire assez. Peut-être que je suis tout simplement con. Ouais ça doit être ça, un espèce d'abruti qu'aime se faire du mal.

Je continu de le fixer, sans bouger une seule fois. Je réagis seulement quand je le vois bouger et s'approcher de moi. Je sursaute et j'ai un mouvement de recule. C'est débile, parce que je suis loin d'être peureux et là j'ai l'air pathétique, mais il m'en a tellement fais ce soir, que j'en suis arrivé au point ou mon meilleur ami m'effraie. Il s'assoit face à moi et je l'écoute me parler et j'aimerai être capable de lui dire que je m'en fous de ses excuses, que j'en ai rien à foutre de ce qu'il dit, mais non, je l'écoute simplement en continuant de le fixer.

"Arrête... Tes conneries d'alcool et de drogue, ça marchera pas toujours comme excuse... T'aurais pu tout simplement te barrer, tu m'aurais fais du mal, mais au moins tu te serais pas comporter comme un enfoiré ! J'arrive même plus à te trouver des excuses parce que je pensais tout simplement pas, qu'à moi tu pourrais me faire autant de mal... Ouais c'est con, mais je pensais que j'avais au moins le privilège d'être épargné parce que j'avais toujours été là pour toi et parce que j'étais ton meilleur ami."

Y a rien de méchant dans ce que je dis, du moins, je ne le dis pas méchamment, je suis calme et la fin de ma phrase est presque un murmure, mais il fallait que je le dises. Parce que maintenant je suis mis à nu, j'ai plus besoin de mentir et j'ai plus envie de le faire. Quand il me prend dans ses bras, j'essaie de le repousser quelques secondes, mais j'abandonne vite, je souffle et je pose juste ma tête sur son épaule, en enroulant mes bras autour de lui. Je lui pardonne rien du tout, mais c'est peut-être la dernière fois qu'on est ainsi lui et moi.

- moriarten