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 La vie est courte, il faut savoir en profiter - Jonas

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Nils Galbraith
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MessageSujet: Re: La vie est courte, il faut savoir en profiter - Jonas    La vie est courte, il faut savoir en profiter - Jonas  - Page 5 EmptyDim 26 Oct - 11:19


Jonas & Nils > La vie est courte, il faut savoir en profiter


Tu le regardes, tu te perds dans ses yeux et encore une fois tu oublis. Tu oublis tous. L'endroit dans lequel vous vous trouvez, tu n'entends plus la musique, ni les cris des gens autour de toi, tu ne sens plus cette odeur d'alcool singulière à un bar, plus nous plus celle qui coule dans tes veines. Tu ne vois plus ces gens qui t'entourent, tu ne vois plus que lui. Une fois encore pour toi, il n'y a plus que lui qui existe, t'as oublié tout ce qui se trouvait autour de vous, comme toujours, il n'y a que lui à tes yeux, il n'y a toujours eut que lui.

Et cette phrase est bien trop vrai à tes yeux. Car effectivement, à partir du moment où il se trouvait près de toi, il n'y a jamais eut que lui qui comptait, c'était lui le plus important. Il est ce genre de personne qui capte l'attention de son entourage rien qu'en étant présent, il est comme ça et avec toi, c'est une vérité qui fonctionne depuis le jour de votre rencontre. Depuis le jour où l'enfant que tu étais a posé ses yeux sur le gosse qu'il était, assit au fond de l'église pendant la messe, occupé à faire des grimaces pendant la messe derrière le dos de ses parents. Tu l'as vu et tu as totalement oublié l'endroit où tu te trouvais, ce que vous faisiez ici, les discourt qui ont pu se dire. Tu l'as juste regardé lui et tu as souris à ses pitreries, parce que déjà il avait le dons de te faire tout oublier, ce qui t’entourait et ce qui te tourmentait. Et ça, depuis ce fameux jour, ça n'a jamais changé. Oui, tu dois bien te l'admettre, une fois que tu es avec Jonas, plus rien d'autre ne compte. Il a toujours su te faire oublier que se soit exprès ou pas. Tu n'étais pas encore conscients de ces sentiments qui allaient naître en toi. Mais déjà, il te suffisait de quelques mots, d'un geste de sa part, d'un regard et tu te trouvais rassuré. Tu te souviens encore de toutes ses fois où sans le savoir, il a empêché tes larmes de couler où bien les a arrêtées. Tu se souviens très bien de cette fois où tu t'es rendu chez lui, les yeux encore humide, un peu honteux, parce que tu t'étais fais engueuler par ta mère pour avoir juré sans t'en rendre compte. Elle t'en a collé une, elle a toujours eut la main un peu légère. Il t'a vu, t'as entraîné avec lui loin d'elle, mais n'a jamais rien dis. A vrai dire, tu ne sais même pas s'il s'en était rendu compte. Mais il t'a sourit, il t'a sorti quelques bêtises, il t'as entraîné dans un jeu infernal et c'était finit. Tu avais oublié cette baffe, tu avais oublié tes larmes et le fait que tu n'osais même pas te montrer devant lui alors que tu avais pleuré. Il t'as fais rire alors tu as ris et tu n'as plus pensé au reste, juste à lui. Tu te souviens aussi de cette fois, où ta mère, encore une fois, t'as presque chassé de chez toi. Ce jour là, t'as compris que c'était la dernière fois que tu voyais ta sœur, ta mère la viré de chez vous parce qu'elle n'a jamais voulut se plier aux règles de ta génitrice. Elle t'a mis dehors, sois disant pour te protéger de la mauvaise influence de ta sœur et t'as empêché de lui dire au revoir. T'as pas eut d'autre choix alors, t'as retenu tes larmes cette fois-ci, tu ne les as pas laissé couler. Ça y est, tu étais à un âge où on ne pleurs plus pour des conneries, tu voulais croire que t'étais un adulte. Mais t'avais quand même besoin d'être rassuré et donc de lui. Alors tu l'as appelé. T'as juste dis que tu voulais bouger, tu lui as pas dis clairement que t'avais besoin de lui. Il est venu, tu lui as dis. Et tu te souviens de tout les efforts qu'il a fait pour te faire sourire. Et cette fois-ci, tu savais qu'il le faisait exprès. Qu'il s'était rendu compte que c'était son devoir de meilleur ami de te faire aller mieux et il s'est donné tout les moyens pour le faire et il a réussit. Encore une fois, t'as oublié, au moins pendant quelques heures. Tu as ris, tu as parlé, mais tu te souviens qu'encore une fois t'as plus pensé qu'à lui, qu'à vous. D'ailleurs, quand tu y repenses, ce soir là, quand tu t'es couché, c'est bien la première que t'as bien voulu t'admettre que peut-être, peut-être, il n'était pas juste comme un ami pour toi.

Peut-être. Ça te fais bien rire maintenant. Ça te fais bien rire de te souvenir des moments où tu ne voulais pas admettre que tu étais simplement amoureux de lui. Ces moments où tu te disais qu'il était la personne la plus importante pour toi, parce que tu n'avais pas encore rencontré LA personne qui te ferait pété un plomb et faire faire les pires folies. T'avais pas encore capté que c'était lui. Mais maintenant tu le sais que c'est lui qui est capable de tout ça, que ça a toujours été lui d'ailleurs. Tu le sais maintenant qu'il n'y a que lui qui est capable de te faire faire un truc dingue comme ce que tu fais là. L'amour dans une salle de bar, te faisant oublier tout ce qui se trouve autour. Enlacé ensemble. Ses coups de reins en toi qui te font perdre la tête. Ses mains qui te brûle comme au fer rouge. Ce désir qu'il fait grandir en toi, rendant impossible le fait de ne pas gémir, malgré toutes les souffrances que tu t'infliges pour le faire. Parce que oui, ça devient plus violent et là tu ne peux plus tenir. Tu recolles ta bouche contre son cou, au moins pour couvrir le bruit et tu gémis contre son oreille alors que tu accompagnes ses mouvements. Parce que tu dois être un peu maso, tu dois aimer te faire du mal et rendre les choses un peu plus difficile en rendant tout cela encore un peu plus intenses. Tu trembles entre ses bras, comme une feuille, tu serres son tee-shirt entre tes doigts pour essayer de te calmer et tu l'entends te parler, te faisant sourire encore une fois.

« Moi au moins je ne suis pas encore obligé de me bouffé la lèvre pour éviter de gueuler... » Tu lui adresses un clin d'oeil provocateur et tu poses les tiennes sur celle-ci pour les embrasser doucement malgré ton état, avant de murmurer contre celles-ci. « Arrête ça bébé, vas pas te faire du mal. » Et tu recommences à l'embrasser, langoureusement, passionnément. Tu ne sais pas si c'est encore une fois pour le protéger un peu, parce que tu n'aimes pas qu'il se fasse du mal, ou parce que tu es bien trop égoïste et fou de ses lèvres pour le laisser faire ça.
©clever love.
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Jonas Moriarty
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MessageSujet: Re: La vie est courte, il faut savoir en profiter - Jonas    La vie est courte, il faut savoir en profiter - Jonas  - Page 5 EmptyMar 28 Oct - 12:33


 Ça fait si mal de se sentir vivant.